Les associations du 10è sont inquiètes. Le gouvernement a engagé en 2013 une réforme de la carte de la Politique de la Ville. But avoué, passer de 2500 à 1300 quartiers entre 2013 et 2015. But réel, faire des économies. D’autant que ces dernières années, l’Etat s’est progressivement désengagé et son intervention financière est devenue minoritaire à Paris.
C’est le dimanche 13 avril que le nouveau Conseil d’arrondissement s’est réuni pour élire le maire du 10ème. Rémi Féraud a été reconduit pour exercer un second mandat. Les élus communistes ont soutenu la candidature de Rémi Féraud et ont affirmé leur volonté d’un travail constructif dans l’intérêt des parisiens du 10ème. Paul Simondon a été désigné comme 1èr adjoint.
Lors de la dernière mandature, le Conseil d’arrondissement comptait 2 élus communistes : Alain Lhostis et Marie-Thérèse Eychart. Désormais, le groupe communiste compte 3 élus qui auront en charge d’importantes délégations. Didier Le Reste, au nom des élus communistes, s’est félicité des résultats obtenus à Paris et dans le 10ème.
Les communistes avaient fait le choix de s’engager dans la bataille des municipales dans le cadre d’une liste de rassemblement à gauche, dès le 1er tour, avec les socialistes et les radicaux de gauche. L’objectif était d’empêcher la droite, appuyée par l’extrême droite, de faire main basse sur la ville, mais aussi de poursuivre et d’amplifier le travail effectué depuis 2 mandatures, autour du
En plein mois d’août dernier, La Poste avait mis en vente son immeuble du 38 bd de Strasbourg qui accueillait un bureau de poste, des salles de formation et des logements. Alertés par ce projet à finalité spéculative, les élus communistes interpellent le maire d’arrondissement et publient un communiqué de presse appelant à un rassemblement devant le bureau de poste.
Le dimanche 2 mars, devant un supermarché de la rue de Paradis, les communistes alertaient sur le travail du dimanche, avec comme premier objectif de faire tomber les évidences sur ses supposés « bienfaits ». Un sujet relancé lors de la campagne des élections municipales à Paris.
Depuis le 10 février, 5 travailleurs chinois (4 femmes et un jeune homme) occupent une onglerie au 50 boulevard de Strasbourg, avec le soutien de l’union locale CGT du 10ème. Le patron a disparu et ne leur a plus versé de salaires depuis le mois de novembre. Ces travailleurs, sans papiers et sans contrat de travail, sont surexploités dans ce salon depuis 2, 3 ou 4 ans selon les cas.
Joanny a été licencié le 22 juillet 2013 par Franprix. Début janvier 2014, le ministère du Travail a de nouveau invalidé son licenciement, obligeant ainsi son employeur à le réintégrer.
Alors que la nouvelle équipe municipale prend ses fonctions, plusieurs dossiers concernant le logement restent ouverts. Deux points chauds concernent des immeubles vendus à la découpe, et un autre un immeuble réquisitionné par des mal-logés.
Patrick Le Hyaric est intervenu à maintes reprises au Parlement européen. Au sein de la commission « Emploi et affaires sociales », sa ligne de conduite a toujours été de favoriser une harmonisation par le haut des droits des travailleurs, face aux velléités de renforcer le dumping social.