25 novembre : Journée internationale contre les violences faites aux femmes

Si nous avons tous entendu parler de violences qui frappent les femmes, il est nécessaire d’aller plus loin dans la connaissance de ce problème pour mieux le résoudre. Qu’une journée soit consacrée chaque année à cette question qui doit nous interpeller, c’est peu mais salutaire.

Elle nous remet en mémoire l’horreur de la violence que subissent des femmes au sein du couple (tous les deux jours et demi, une femme meurt sous les coups de son conjoint), dans la société depuis des harcèlements destructeurs jusqu’aux viols.

Elle doit aussi nous rappeler l’inégalité foncière des femmes et des hommes dans le monde du travail : victimes d’une exploitation plus dure encore que celle des hommes avec, pour elles, davantage de chômage, des emplois à temps partiels et des salaires très faibles qui ne permettent pas de vivre et qui les laisseront dans la misère à la retraite.

Ces deux dernières années, ces problèmes avaient été débattus à la Mairie du 10e avec des représentantes de l’Observatoire des Violences faites aux femmes et à l’occasion de la projection du film « Marie-Line » de Medhi Charef.

Cette année, Marie-Thérèse Eychart, en charge de l’égalité Femmes/Hommes, et Stéphane Bribard, en charge de la jeunesse et de la Prévention, ont choisi d’aborder une question difficile avec les lycéens et le Conseil de la Jeunesse : celle de la prostitution qui, comme partout, existe aussi dans notre arrondissement.

 Le sujet estabordé par le biais d’une représentation théâtrale suivie d’un débat. Celle-ci est l’adaptation du livre autobiographique « Le soleil au bout de la nuit » par TIC TAC & CO Compagnie Théâtrale. A travers les thèmes de l'image et la place de la femme, des relations amoureuses, de la sexualité, des abus sexuels, de la prostitution, de l'anorexie, de la toxicomanie, de la dépendance et de la violence, c’est aussi le courage, la volonté et la nécessité de se battre qui sont ici mis en exergue.