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A l’initiative des communistes, rassemblement le dimanche 2 mars dernier pour protester contre l’ouverture du dimanche que les grands groupes de distribution souhaitent généraliser. En présence des candidats de la liste « Le 10e qui ose », conduite par Rémi Féraud.
Pour éviter le débat au Parlement, le gouvernement Valls a envisagé de recourir à des ordonnances pour faire adopter en force le projet de loi sur la « croissance ». Un projet qui prévoit, entre autre, une extension du travail le dimanche.
La banalisation du travail dominical est une demande récurrente du patronat qui prétend ainsi redynamiser la croissance et relancer la consommation. Non, ce qui freine l’économie, c’est le recul du pouvoir d’achat. En effet, le patronat, animé par son obsession de baisser encore le « coût » du travail, cible en priorité les salariés les plus précaires, contraints d’accepter des conditions au rabais.
En réalité, c’est surtout le moyen pour les grands groupes de la distribution de capter le chiffre d’affaires des petits commerces dont la disparition progressive entraine des milliers de suppressions d’emplois que l’ouverture du dimanche ne peut qu’accélérer.
A l’occasion des dernières élections municipales, les communistes parisiens ont mené le débat contre l’extension du travail dominical à Paris. Dans le 10e, ils ont organisé un rassemblement en mars dernier, pour protester contre l’ouverture, toute la journée du dimanche, d’un magasin de la rue de Paradis. Aujourd’hui, Ils appellent à se mobiliser contre la volonté du gouvernement Valls d’imposer une nouvelle extension du travail dominical dans la capitale.