La société Smoovengo, en remplacement de l’entreprise JCDecaux, a remporté le marché de la gestion des Vélib’. Il s’agit en fait d’une nouvelle génération de vélos : plus légers, dotés d’un boitier électronique embarqué et équipés pour un tiers d’entre eux d’assistance électrique. De plus, le Vélib’ deviendra métropolitain et le réseau de stations sera étendu permettant de desservir 65 communes périphériques.
Depuis octobre, les 1 200 anciennes stations ont commencé à être progressivement remplacées par des équipements Smoovengo. A partir du 1er janvier 2018, 50% des stations du Vélib’ métropolitain seront en fonctionnement et les autres seront déployées progressivement jusqu’à la fin mars 2018.
Les communistes se réjouissent de ces innovations qui vont permettre de renforcer les circulations douces. Cependant, lors du Conseil de Paris de la fin septembre, Didier Le Reste a fait part des craintes des personnels quant à leur réintégration dans le nouveau dispositif, le marché ne prévoyant aucune obligation de reprise des salariés qui disposent pourtant d’une expertise technique réelle. Les dirigeants de Smoovengo se sont certes engagés à étudier en priorité les candidatures des salariés de Cyclocity, filiale de JCDecaux, mais ces derniers viennent de décider d’engager une procédure en justice contre JCDecaux et Smoovengo. Il convient également de veiller à ce que ces transferts ne se traduisent pas par une dégradation des conditions de travail et de rémunération.
Les communistes s’inquiètent également de l’augmentation des tarifs qui est envisagée, de l’ordre de 30%. Ils demandent que les tarifs sociaux soient maintenus et que le tarif des location de vélos électriques soit accessible à tous.