Depuis le 17 Avril quelques 2000 prisonniers Palestiniens sont en grève de la faim dans les prisons israéliennes pour réclamer la fin de la détention administrative, qui permet aux autorités israéliennes de maintenir en prison des femmes ou des hommes sans jugement pour des périodes indéterminées, l’abolition de l’isolement carcéral pour « raison de sécurité », pour exiger la fin des tortures, brimades et autres conditions humiliantes de détention.
Mais ce mouvement se heurte à des mesures de coercition des autorités israéliennes, mesures dénoncées entre autre par l’ONG Médecins pour les droits de l’Homme Israël, qui accuse l’administration pénitentiaire « d’empêcher les grévistes d’avoir accès à un traitement médical ». DE fait selon l’ONG Addameer exprime sa plus extrême inquiétude pour les vies de Bilal Diab et Thaer Halahleh, actuellement à leur 63e jour entier de grève de la faim pour protester contre leur détention administrative. (pour des compléments d’information se référer au site de l’Association France-Palestine)
Depuis 1967, date de l’occupation de Gaza et de la Cisjordanie, ce sont 750 000 Palestiniens (le tiers de la population) qui ont été détenus en Israël et parmi eux 120 000 femmes certaines ayant même accouché en prison, et 10 000 enfants, ces derniers seraient actuellement au nombre de 138, les plus jeunes ont douze ans.