Article de Vie locale - Publié le Mercredi 4 Novembre 2015

L’attribution d’une place pour les 3 militantes kurdes assassinées

Le 9 janvier 2013, Fidan Dogan, Sakine Cansiz et Leyla Soylemez, trois militantes kurdes, ont été assassinées dans les locaux du Centre d'information du Kurdistan au 147 rue La Fayette, dans le 10e arrondissement. Le jour même de cet assassinat, Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, exprimait son émotion et sa condamnation. Depuis, l’instruction judiciaire pour dévoiler les commanditaires de ce triple crime piétine. Il semblerait que les services secrets turcs soient impliqués…
  • Sur le site de la fête de l’Humanité, une des rues porte déjà le nom de ces 3 femmes kurdes assassinées en plein cœur de Paris. 

  • Les visages des 3 militantes kurdes assassinées le 9 janvier 2013, devant le siège du Centre d’information du Kurdistan au 147 Rue La Fayette.

  • Lors de l’une des manifestations organisées pour que la vérité soit faite sur ce triple assassinat, présence des élus communistes du 10e, dont Dominique Tourte et Dante Bassino.

     

                

Près de 3 ans après l’assassinat de 3 militantes kurdes près de la gare du Nord, les élus communistes du 10e demandent que le nom d’une place ou d'une rue soit attribué  à ces 3 femmes. C’est lors du Conseil d’arrondissement du 2 novembre dernier que Dominique Tourte, conseillère d’arrondissement, a présenté ce vœu qui a été adopté à l’unanimité.

Face à la gravité de ce triple assassinat survenu  en plein cœur de la capitale du pays des droits de l’Homme, Paris se doit en effet d’honorer la mémoire de ces femmes qui œuvraient pacifiquement pour la reconnaissance des droits politiques et culturels du peuple kurde.

En septembre 2014, le Conseil de Paris avait voté une délibération prévoyant qu'une plaque soit apposée sur l'immeuble où l'assassinat a eu lieu. Cela n’a pas pu se faire en raison du refus de la copropriété.

Cette nouvelle disposition permettrait de rendre enfin un hommage pérenne  à ces femmes et à leurs familles. Par ailleurs, les communistes continuent à demander que la vérité sur ces assassinats soit établie et que la justice soit enfin rendue. Ils demandent au Président de la République de faire pression sur les autorités turques pour les amener à coopérer avec la justice française.