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Le 9 février 2015, à la mairie du 10e, les deux combattantes kurdes de Syrie entourées des dirigeants du PYD, du YPJ et du Conseil démocratique kurde de France, venues témoigner sur leurs combats contre DAESH et sur la libération de Kobané.
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Rencontre chaleureuse de Pierre Laurent, secrétaire du PCF, qui s’était rendu en septembre dernier près de Kobané pour soutenir les combattants kurdes, avec la co présidente du PYD et la commandantedu YPJ, unité de protection composée de femmes.
Le 9 février 2015, a été organisée à la mairie du 10e une conférence de presse en présence de deux combattantes kurdes venues témoigner sur les combats menés contre DAESH et célébrer la victoire de Kobané. Il s’agissait de Nassrin Abdalla, commandante du YPJ (unité de protection composée de femmes) et d’Asiya Abdellah, co-présidente du PYD (parti de l’union démocratique), toutes les deux accueillies pour la première fois sur le sol français. Elles ont rappelé la place qu’ont occupé les femmes dans les combats de Kobané et que plusieurs dizaines d’entre elles sont tombées au champ de bataille. Elles ont précisé que la lutte n’est pas terminée et que Kobané reste encerclée.
Par ailleurs, elles ont évoqué l’action menée depuis 3 ans au Rojava (le Kurdistan syrien) pour mettre en place une politique démocratique reposant sur la pluralité culturelle et confessionnelle et le vivre ensemble. Un modèle qui pourrait permettre de travailler avec toutes les composantes de l’opposition syrienne et de fédérer toutes les forces qui refusent l’Etat islamique, afin de trouver une issue au conflit syrien qui dure depuis plus de 3 ans. Elles ont fait part de leur rencontre avec le président Hollande auquel elles ont demandé d’approfondir la coopération et de renforcer le soutien logistique.
Des représentants des partis de gauche, dont Pierre Laurent pour le PCF, étaient présents à cette rencontre dans le 10e. Ils ont salué la victoire de Kobané et renouvelé leur demande de retrait du PKK et du PYD de la liste internationale des organisations terroristes.
Lors de leur séjour en France, elles ont multiplié les rencontres. Invitées par le journal l’Humanité, elles ont été les « rédactrices en chef d’un jour », leur permettant de s’exprimer dans les colonnes de l’édition du 11 février.