Article de Vie locale - Publié le Vendredi 3 Juillet 2015

Création du Conseil économique social et environnemental parisien, appelé « Conseil des générations futures »

  • Didier Le Reste, conseiller de Paris PCF/FDG, a été chargé en mai 2014 de mettre en place le Conseil économique, social et environnemental parisien, appelé « Conseil des générations futures ». Une nouvelle structure de concertation contenue dans le programme des municipales de 2014, reprenant une proposition du PCF. Ce nouvel outil a pour vocation  de pallier le grave déficit de débat public et d’émettre des avis pour favoriser la prise de décisions. 

Didier Le Reste (conseiller de Paris PCF-FDG) a été chargé de la mise en place en mai 2014 de cette proposition du PCF traduite par un engagement dans le programme des municipales de 2014. C’est lors de sa séance des 29 et 30 juin, que le Conseil de Paris a adopté la création de cette nouvelle structure.

Le Conseil économique, social et environnemental parisien, appelé « conseil des générations futures », permettra à une diversité d’acteurs de se prononcer sur les grandes orientations de la municipalité, notamment en matière de développement et d’emploi.  Ce conseil pourra s’exprimer en amont de la prise de décision sur les grandes mutations socio-économiques, sociétales et culturelles, comme les jeux olympiques par exemple ou sur des grands projets d’aménagements.

S’il existe déjà des structures locales de concertation, nous aurons là un outil plus global qui réunira, à parité hommes-femmes, des citoyens de divers univers économiques et sociaux qui plancheront dans sept collèges : acteurs économiques non-salariés, organisations syndicales, grands services publics, associations et économie sociale, personnalités qualifiées, démocratie locale et citoyens.

Pour Nicolas Bonnet-Ouladj, président du groupe PCF/FDG au Conseil de Paris,  « ce nouvel instrument, est un subtil dosage entre structures représentatives et citoyens impliqués. Nous devons réfléchir à ce que le citoyen ne soit pas le seul interlocuteur des pouvoirs publics. Ainsi, le conseil s’appuie sur les organisations que les citoyens se sont données eux-mêmes, à savoir  associations, organisations syndicales de salariés et celles du monde de l’économie. »

Pour Didier Le Reste intervenant en fin du débat, «cette instance a été revendiquée par le mouvement syndical, mais également des forces citoyennes et sociales  à Paris. La société dans laquelle nous vivons est de plus en plus complexe avec un déficit de débat public et une sous-estimation du rôle de la société civile. Le Conseil des générations futures peut aider à redynamiser le dialogue social et citoyen».

Le Conseil des générations futures doit siéger pour la première fois à l’automne 2015.