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De retour d’Israël et de Palestine, Raphaëlle Primet, conseillère communiste de Paris, a fait part de son analyse de la situation et de la difficulté à sortir les deux peuples de l’impasse. Ce débat s’inscrivait dans le cadre des « rendez-vous du 57 » qui chaque mois accueillent dans locaux de la section PCF 10 un invité sur un thème particulier.
Le 29 septembre, un débat s’est tenu dans les locaux de la section du PCF 10 sur la question palestinienne. Avec la participation de Raphaëlle Primet, conseillère communiste de Paris, membre d’une délégation qui s’est rendue en août dernier en Israël et en Palestine.
Le plus ancien conflit du Moyen-Orient n’en finit pas et la perspective d’une issue semble toujours s’éloigner. Le gouvernement israélien mis en place en 2015 est sous la pression des groupes extrémistes religieux. La colonisation se poursuit, ainsi que la construction du mur. Un ensemble de lois à caractère raciste ont été adoptées.
La population palestinienne, frappée par un chômage passif, d’immenses privations et des humiliations permanentes, est désespérée. L’Autorité palestinienne ne gère plus que 10% du territoire de 1947 et ne bénéficie plus d’un large crédit. Dans les prisons israéliennes, on compte environ 5 000 prisonniers palestiniens qui ont été incarcérés sans jugement, comme le député palestinien Marwan Barghouti. On assiste ces derniers temps à une multiplication d’actes individuels, comme des attaques au couteau, qui sont des gestes désespérés traduisant l’absence de perspective.
Pour Raphaëlle Primet, seule la pression internationale peut permettre de faire émerger une solution politique. Sans l’intervention internationale pour les droits des palestiniens, les deux peuples resteront dans l’impasse. Pour la France et l’Union européenne, cela suppose, entres autres mesures, de suspendre l’accord d’association conclu avec Israël et de décider le boycott des produits israéliens provenant des colonies.