La lutte à la deuxième onglerie, celle du 57 boulevard de Strasbourg, avance de manière favorable. Après deux semaines d’occupation, une avancée positive a été trouvée le jeudi 5 juin : les salaires ont été payés, les contrats de travail établis et les CERFA remplis par l’employeur et transmis à la Préfecture de police en vue de lla régularisation…
Une conférence de presse s’est tenue le mercredi 11 juin en présence de représentantes des travailleurs ainsi que de Patrick Picard, de l’UD CGT Paris, de Rémi Picaud, de l’US commerce et de Pascale Heurteux, de l’UL CGT du 10e. Tous ont insisté : si une bataille importante a été gagnée, la lutte se poursuit pour la régularisation de l’ensemble des travailleurs.
Alors qu'une énième proposition de loi sur l'immigration est en préparation, il est temps que le législateur comprenne que les durcissements successifs des conditions de régularisations ne font qu'encourager la dégradation des conditions de travail et le travail dissimulé, engendrant un manque à gagner pour l’Etat en termes de cotisations sociales.
A la demande de la CGT et des élu-e-s communistes du 10e, une table ronde regroupant la Mairie, les services de l’Etat et les différents acteurs du boulevard de Strasbourg se tiendra à la Mairie du 10è mercredi 25 juin pour trouver des solutions aux problèmes du travail dissimulé dans le secteur du boulevard de Strasbourg et de la rue du Château d’Eau… Le même jour, les premières travailleuses du 57 boulevard de Strasbourg sont convoquées à la Préfecture de police pour leur entretien en vue d’une régularisation…
Comme cela avait été le cas au 50, tout le monde s’accorde à dire que la lutte ne s’arrêtera pas tant que l’ensemble des travailleurs du 57 n’aura pas été régularisé.