Travailleurs dans le secteur du bâtiment, dans le nettoyage, dans la logistique, dans la distribution ou dans les déchets, ils se sont mis en grève le 17 octobre dernier sur 33 sites différents, en Ile-de-France. Ils sont sans papiers et pourtant ils travaillent en France, ils paient des impôts en France… Ils sont soutenus par la CGT.
Leur demande : être enfin régularisés et, dans ce but, que les patrons qui les embauchent, parfois depuis de nombreuses années, signent les documents nécessaires.
Une semaine après le début de la grève, de nombreux patrons ont accepté de signer les documents nécessaires. Mais sur quelques sites, comme par exemple Ekors dans le 12ème arrondissement ou RHTT dans le 1Oème arrondissement, rien y fait.
Il n’est pas possible que des patrons continuent à exploiter des travailleurs sans papiers en toute connaissance de cause et refusent de les aider pour obtenir leur régularisation.
Ces travailleurs ont relevé la tête et réclament d’être considérés comme n’importe quel autre travailleur de France. Ils se battent pour leurs droits et l’égalité de traitement : « A travail égal, salaire égal ! ».
Les communistes soutiennent leur demande et exigent que l’ensemble des travailleurs qui se sont mis en grève le 17 octobre soient aujourd’hui régularisés.
Plus largement, ils demandent la régularisation automatique sur simple présentation d’une preuve de travail (sans que le patron ait son mot à dire).
Alors que le projet de loi immigration sera examiné cet automne au Parlement, les communistes rappellent que, pour eux, c’est l’ensemble des travailleurs sans papiers qui doivent être régularisés. Alors qu’ils vivent ici, alors qu’ils paient des impôts ici, alors qu’ils élèvent leurs enfants ici, alors qu’ils construisent leurs vies ici, ils doivent pouvoir rester ici !
Adjoint à la Mairie du 10ème, en charge du logement et de la mémoire.