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Intervention de Pierre Laurent, sénateur de Paris, lors d’un des nombreux rassemblements (celui du 9 juillet 2013) pour s’opposer à la fermeture des urgences à l’Hôtel-Dieu.
Et si finalement l'Hôtel-Dieu restait ouvert ? Après plusieurs mois d'interrogations et de craintes, un espoir est apparu le 4 décembre lors d’une rencontre avec le nouveau directeur général.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et sénateur de Paris, Laurence Cohen, sénatrice du Val-de-Marne, et Ian Brossat, président du groupe communiste et des élus du Parti de gauche au Conseil de Paris, ont rencontré le nouveau directeur général de l'AP-HP, Martin Hirsch. Celui-ci a été récemment nommé en remplacement de Mireille Faugère, l'ancienne directrice, défenseure acharnée de la fermeture de l'Hôtel-Dieu.
Si, à l'issue de la rencontre, les urgences ne sont pas rouvertes, des avancées ont cependant été obtenues. Dans un communiqué, Ian Brossat explique : "Sur le fond, M. Hirsch nous a assurés que l’AP-HP renonçait au projet immobilier visant à installer son siège dans les locaux de l’Hôtel-Dieu au détriment des activités de soins. Il s’agit d’une avancée importante.
Deuxième avancée : l’AP-HP s’engage à rouvrir le secteur « lits-porte » de l’Hôtel-Dieu (12 lits pour des personnes en attente de transfert) avec un renforcement de l’équipe paramédicale à hauteur de 4 infirmiers.
Troisième avancée : Martin Hirsch a annoncé vouloir dégager une enveloppe d’investissements dédiée aux travaux et équipements des services des urgences dans les hôpitaux de l’AP-HP."
Cela ne suffit pas : les pompiers ne sont pas de nouveau autorisés à transporter des patients à l'Hôtel-Dieu, le démantèlement des services en cours n'est pas arrêté. La lutte continue donc pour l'Hôtel-Dieu, pour un service public hospitalier de qualité au centre de Paris ! Mais indéniablement le dialogue est rétabli et c'est déjà une bonne nouvelle !