Article de Vie locale - Publié le Mercredi 12 Décembre 2018

IDF Mobilités demande à l'Etat de renoncer à CDG Express : première victoire ! 

  • Logo de l'association "Non au CDG Express" cdg.jpg

    Le logo de l’association « Non au CDG Express » qui regroupe des usagers des transports d’Ile de France », des syndicalistes et de nombreux élus locaux de diverses sensibilités. Cette association a mené depuis plusieurs années de multiples actions contre ce projet coûteux, inutile et ségrégatif.

  • éunion "Non au CDG Express" cdg_express1.jpg

    L’association « Non au CDG Express » est présidée par Didier Le Reste, Conseiller de Paris. La décision d’IDF Mobilités » (autorité organisatrice des transports, placée sous la présidence communiste de Paris de la région IDF) de suspendre les travaux du CDG Express est une 1ère victoire. Mais la mobilisation doit se poursuivre pour obtenir de l’Etat l’abandon définitif du Projet.

Le 12 décembre 2018, le Conseil d’administration d'IDF Mobilités (Autorité organisatrice des transports d’Ile de France) a demandé à l'Etat de suspendre les travaux du futur CDG Express.

C'est une première victoire importante à mettre au crédit de tous ceux qui depuis de nombreuses années s'opposent à ce projet inutile, ségrégatif et dispendieux (près de 2 milliards d'euros). Les usagers, l'association « NON au CDG Express » et les militant-e-s et élu-e-s PCF se sont mobilisés depuis de nombreuses années contre ce projet. Celui-ci prévoit de transporter seulement 17 000 passagers par jour entre la Gare de l'Est et l'aéroport Charles de Gaulle au détriment des 900 000 voyageurs quotidiens du RER B. 

Ce matin encore, en prévision du Conseil d’administration d’IDF Mobilités, les communistes, aux côtés de l'association « Non au CDG Express », étaient présents au rassemblement contre le CDG Express. Didier Le Reste et Jacques Baudrier, élus PCF de Paris, ont pris la parole pour dénoncer ce projet.

La décision d'IDF Mobilités est une première victoire importante. L’objectif des communistes est maintenant d’obtenir que l'Etat abandonne le CDG Express et que les crédits prévus pour ce projet soient investis pour moderniser les transports du quotidien, utiles à l'ensemble des usagers franciliens.