Article de Vie locale - Publié le Jeudi 15 Décembre 2016

L’immeuble du 2 rue de Valenciennes : bientôt transformé en logements sociaux

  • Cet immeuble de bureaux, inoccupé depuis 4 ans et situé près de la gare du Nord, accueillera bientôt  15 logements sociaux. Une opportunité dans un quartier qui en compte très peu.

     

Lors de la séance des 12 et 13 décembre 2016, Didier Le Reste, Conseiller communiste de Paris, s’est réjoui de la décision du Conseil de Paris de conclure avec la RIVP un bail en vue de réaliser 15 logements sociaux dans l’ancien immeuble de bureaux du 2 rue de Valenciennes. Une issue positive après 4 années de mobilisations.  C’est en effet  le 29 décembre 2012 que, vide depuis près de 2 ans, l’immeuble de bureaux  a été occupé par des familles à la recherche d’un logement, avec le soutien de 2 associations d’aide aux mal-logés. Aussitôt, les élus communistes du 10e (Alain Lhostis et Marie-Thérèse Eychart) demandent que l’immeuble soit ajouté à la liste des immeubles à réquisitionner pour être transformés en logements sociaux. Après une tentative infructueuse d’expulser les occupants, le propriétaire décide de mettre en vente l’immeuble. Les communistes demandent alors la préemption par la ville. Après une longue bataille juridique sur le prix de rachat,  un compromis de vente est signé en septembre 2015 entre la ville et le propriétaire. Maintenant avec la cession à la RIVP, la transformation en logements sociaux va pouvoir démarrer.

Pour Ian Brossat, adjoint communiste à la Maire de Paris, ce succès s’inscrit dans le projet qu’il défend, à savoir de transformer à Paris 250 000 m² de bureaux en logements sous la mandature. Une nécessité pour atteindre l’objectif de 25% de logements sociaux dans la capitale.

 Intervention de Didier Le Reste au Conseil de Paris des 23 et  24 novembre 2015

Nous sommes très satisfaits que le Conseil de Paris se saisisse et adopte aujourd’hui cette délibération qui est le résultat d’une longue mobilisation dans le 10e.
La bataille a commencé à la fin décembre 2012 quand des mal-logés se sont installés dans l’immeuble de bureaux du 2 rue de Valenciennes.
Cet immeuble, ancien siège de la société Histoire d’Or, était en effet vide depuis près de 2 ans. Cette sous-utilisation de lieux importants en plein cœur d’un arrondissement  qui demeure déficitaire en logement social, malgré nos efforts en la matière, avait suscité une réaction légitime.
Je tiens d’ailleurs à souligner l’engagement à l’époque, de nos camarades Alain Lhostis et Marie-Thérèse Eychart qui ont pointé dès 2012 l’opportunité de renforcer par ce biais le parc de logements sociaux de l’arrondissement.
Le propriétaire tente alors d’expulser les occupants. Mais la manœuvre échouant face à la large mobilisation citoyenne, il décide de mettre en vente son immeuble.
Un vœu proposé par les élus communistes est  alors adopté en avril 2013 demandant au Maire de Paris de préempter le bâtiment.
Le propriétaire, en désaccord sur le prix de rachat proposé, a entamé une procédure judiciaire qui a duré 2 ans. Un compromis de vente a enfin été signé en septembre 2015 entre la ville et le propriétaire.
Les différentes mobilisations et la détermination des élus, notamment ceux en charge du logement, Ian Brossat au niveau parisien et Dante Bassino dans le 10ème, soutenues par la majorité municipale, ont permis d’aboutir malgré les contraintes.

Ce succès est emblématique pour le 10e, mais aussi pour Paris, de la démarche engagée pour utiliser le foncier disponible et sous-utilisé dont les bureaux vacants, en particulier dans les zones où le besoin de nouveaux logements sociaux est le plus important.
Dans le 10e, comme dans d’autres arrondissements de la capitale, les terrains permettant la construction de nouveaux immeubles sont rares et nous devons mobiliser ceux disponibles.
Mais ils ne sont pas suffisants pour atteindre l’objectif de 25% de logements sociaux dans la capitale. La préemption, en particulier d’immeubles vides est donc une démarche que nous soutenons.
Je vous remercie.

Didier Le Reste, conseiller  communiste de Paris

Le 24 novembre 2015