Article de Vie locale - Publié le Mercredi 28 Octobre 2015

L’immeuble du 2 rue de Valenciennes enfin transformé en logements sociaux

C’est le 29 décembre 2012 que, vide depuis près de 2 ans, l’immeuble de bureaux est occupé par des familles à la recherche d’un logement, avec le soutien de 2 associations d’aide aux mal-logés. Aussitôt les élus communistes du 10ème demandent qu'il soit ajouté à la liste des immeubles à réquisitionner pour être transformés en logements sociaux. Après une tentative infructueuse d’expulser les occupants, le propriétaire décide de mettre en vente l’immeuble. Les communistes réclament alors sa préemption par la ville. Après une longue bataille juridique sur le prix de rachat, un compromis de vente est signé en septembre 2015 entre la ville et le propriétaire. Lors de sa prochaine séance prévue le 2 novembre, le Conseil d’arrondissement devrait conclure un bail avec la RIVP pour y réaliser 16 logements sociaux.
  • Début janvier 2013, juste après l’occupation de l’immeuble inoccupé de bureaux, des banderoles ont été installées  demandant la réquisition pour en faire des logements sociaux.

  • Le 9 février 2013, rassemblement de soutien devant l’immeuble du 2 rue de Valenciennes, face aux menaces d’expulsions lancées par le propriétaire et pose de la banderole « La Réquiz d’or ».

     

Une issue positive a enfin été trouvée après 3 années de mobilisations et de batailles juridiques. Un succès dont se réjouissent Ian Brossat et Dante Bassino, adjoints communistes responsables du logement respectivement aux mairies de Paris et du 10e. La bataille a commencé à la fin décembre 2012 quand des mal-logés se sont installés dans l’immeuble de bureaux du 2 rue de Valenciennes, vide depuis près de 2 ans, ancien siège de la société Histoire d’or.

Immédiatement, les élus communistes (Alain Lhostis et Marie-Thérèse Eychart) voient là une opportunité de renforcer le parc de logements sociaux de l’arrondissement et demandent la réquisition du bâtiment. Le propriétaire tente alors d’expulser les occupants. Mais la manœuvre échouant face à la large mobilisation citoyenne, il décide de mettre en vente son immeuble. Les élus communistes font alors adopter en avril 2013 un vœu demandant au Maire de Paris de préempter le bâtiment.

 La démarche est alors entreprise, mais le propriétaire, en désaccord sur le prix de rachat proposé, entame une procédure judiciaire qui durera 2 ans. Un compromis de vente a enfin été signé en septembre 2015 entre la ville et le propriétaire. Le Conseil d’arrondissement du 2 novembre prochain doit maintenant adopter une résolution permettant à la ville de conclure un bail avec la RIVP pour y réaliser 16 logements sociaux.

Pour Ian Brossat, ce succès est emblématique du projet qu’il défend, depuis sa prise de responsabilité à la délégation du logement, de transformer à Paris 250 000 m² de bureaux en logements sous la mandature. Une nécessité pour atteindre l’objectif de 25% de logements sociaux dans la capitale.