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L'un des rassemblements devant le lycée Camille Jenatzy, contre l'expulsion du jeune Khatchik placé en centre de rétention le 19 septembre 2013.
Le 19 septembre, le jour de ses 19 ans, Khatchik est arrêté. Sans papiers, il est placé en centre de rétention, à Vincennes. Au cours de son jugement, une seule question lui a été posée : « quelle est votre nationalité ? ».
Depuis, il est sous la menace d’être renvoyé dès le 10 octobre dans son pays d’origine, l’Arménie. Or, toute sa famille vit en France. Son père étant un opposant politique, impossible de rentrer en Arménie sous peine d'arrestation. Et ce, d'autant plus que Khatchik n'ayant pas effectué son service militaire, il sera, en cas d'expulsion en Arménie, condamné à une peine d'emprisonnement de 3 à 5 ans.
Khatchik est scolarisé à Paris, dans le 18ème, au lycée Camille Jenatzy. A l’appel de RESF et de la CGT éduc’, de nombreux mails ont été envoyés au Préfet demandant la libération de Khatchik. La Jeunesse Communiste (JC) parisienne s’est rendue dans l’établissement lundi 7 octobre afin d’alerter les lycéens sur la situation de leur camarade. Grâce au soutien des professeurs du lycée, elle a pu s’adresser aux élèves des différentes classes.
Lors de l’assemblée générale qui s’est tenue l’après-midi, il a été décidé de bloquer le lycée le lendemain. L’appel a été largement entendu et le blocage une réussite, comme le montre la vidéo ci-dessous. Ian Brossat, président du groupe communiste et élus du Parti de gauche au Conseil de Paris, et Igor Zamichei, secrétaire fédéral du Parti communiste parisien, se sont joints au rassemblement.
Mais le temps presse, il ne reste que trois jours pour sauver Khatchik.
Ces différentes actions ont permis des avancées : mardi matin, le maire du 18ème, Daniel Vaillant, s’est saisi du dossier et a téléphoné au préfet de Paris. Le même jour, Ian Brossat se chargeait d’alerter le cabinet de Manuel Valls de la situation de Khatchik. De premières avancées qui en appellent d’autres et surtout la libération de Khatchik et sa régularisation, ainsi que celle de sa famille. La mobilisation doit continuer !