Article de Vie locale - Publié le Mercredi 8 Octobre 2014

La lutte du 57 boulevard de Strasbourg : le gouvernement doit maintenant prendre ses responsabilités !

  • Intervention de Didier Le Reste, conseiller communiste de Paris, lors de la soirée de solidarité en faveur des grévistes du salon de coiffure du 57 bd de Strasbourg. Initiative qui s"est tenue dans les locaux du PCF 10 et qui a permis de recueillir 700 euros.

Le 7 octobre, à l'initiative de la section PCF du 10e arrondissement, une soirée de solidarité avec les grévistes du 57 boulevard de Strasbourg s'est tenue. Cela a permis de récolter plus de 700 euros. Un appui nécessaire pour ces travailleuses qui occupent leur salon de coiffure depuis le 24 juillet dernier.
Cette soirée a permis de montrer que l'ensemble des forces de gauche de Paris étaient solidaires : outre le PCF et la CGT, Ensemble, autre composante du Front de gauche, et le Parti socialiste ont pris la parole.
Ce même jour, la CGT a été reçue à la Préfecture de police de Paris. Celle-ci a présenté une fin de non-recevoir aux demandes de régularisation des salarié-e-s en grève.
Le PCF rappelle que celles-ci ont eu le courage de se dresser contre un système mafieux et qu’elles  demandent à sortir du travail dissimulé. Quel message envoie-t-on au quartier en ne les régularisant pas ? Ne donne-t-on pas raison au gérant du salon qui déclarait le soir de la liquidation judiciaire : "déclarer les personnes, payer les travailleurs, ça n'a jamais marché comme ça à Château d'Eau et ça ne marchera jamais comme ça !" ? Ce n'est pas tolérable !
Il est maintenant temps que le gouvernement intervienne et protège les travailleurs en les régularisant !
C'est notamment le message que, le 8 octobre au matin, sont venues adresser deux sénatrices communistes, Laurence Cohen et Brigitte Gonthier-Morin, accompagnées de Didier Le Reste et de l'adjointe communiste à la mairie de Paris, Hélène Bidard.
D'autres initiatives sont prévues : une conférence de presse le 8 octobre au soir, la projection d‘un film qui vient d’être tourné... Mais il y a maintenant urgence : cela fait de nombreux mois que les travailleuses ne sont plus payées et ne vivent que grâce à la solidarité ! Le gouvernement et la préfecture de police doivent maintenant prendre leur responsabilité et régulariser l'ensemble des travailleuses, seule issue possible à un conflit qui dure maintenant depuis trop longtemps !