Article de Vie locale - Publié le Vendredi 3 Août 2018

Mort d'Arlette Téphany : une vie d'"aventures théâtrales"

Le 31 juillet 2018, Arlette Téphany est morte. Comédienne, metteuse en scène, première femme à co-diriger un centre national dramatique, Présidente de l'Union des Artistes, Arlette était aussi une camarade du PCF Paris 10.
  • Arlette Téphany, comédienne et metteuse en scène, était aussi une camarade du PCF Paris 10. Elle est morte le 31 juillet 2018. Nous lui rendons hommage.

C'est avec une profonde tristesse que les communistes du 10ème ont appris, le 31 juillet 2018, la mort de leur camarade, Arlette Téphany. Comédienne et metteuse en scène hors pair, pédagogue saluée par toutes et tous, militante dynamique, Arlette nous manquera.

Nous nous associons à la peine de ses proches et de ses élèves et présentons nos plus sincères condoléances à sa famille.

Arlette Téphany sera enterrée le mardi 7 août à Cavaillon.

Voici le communiqué du secteur Culture du PCF suite à cette triste nouvelle :

Notre amie Arlette Téphany nous a quittés.

Après ses années de Conservatoire, elle fait le choix de rejoindre Guy Rétoré et la Guilde dans le XXème arrondissement, compagnie qui devait en 1963 créer le TEP. Puis avec son compagnon Pierre Meyrand, elle crée en 1974 la compagnie « Théâtre en liberté », qui créa plus de trente spectacles en dix ans, notamment au Théâtre de Chelles dont elle assura la direction avec Pierre Meyrand avant qu'ils soient nommés en 1986 à la direction du Centre dramatique national de Limoges, jusqu'en 1996. Leur spectacle le plus remarqué fut « Les affaires sont les affaires » d'Octave Mirbeau, qui reçut trois « Molière ».

Après la mort de Pierre, elle se consacra à la pédagogie où elle laissera une forte empreinte.

Première femme à diriger un centre dramatique national, militante syndicale et politique, enseignante hors-pair, elle était depuis quelques années Présidente de l'Union de Artistes. C'est à ce titre qu'elle initia le film de Daniel Cling « Une aventure théâtrale : trente ans de décentralisation », où elle apparaît aux côtés des pionniers de cette époque.

Elle était la sœur de Jacques Téphany, directeur de la Maison Jean Vilar d'Avignon jusqu'à l'an dernier.

Son engagement, son courage et son sourire nous manqueront.