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Ce vendredi 22 mars, le Rectorat vient de confirmer son programme de suppression massive de fermetures de classes dont les 12 annoncées dans le 10ème. Parmi ces dernières, figure celle de la maternelle Léon Schwartzenberg dont les effectifs augmenteront sensiblement à la rentrée de septembre en raison de la livraison imminente de 83 nouveaux logements à proximité immédiate de la maternelle. « Unis pour le bien des enfants », parents, enseignants et élus sont décidés à poursuivre leur mobilisation contre cette décision inacceptable.
Après 2 semaines de tergiversations, une réunion reportée (du jamais vu !), le Conseil départemental de l’Education nationale a rendu son verdict : sur les 180 fermetures de postes prévues à Paris, il revient sur… 3 propositions ! Quelle générosité !
Dans le 10ème, les 12 fermetures de classes prévues sont entérinées ! Un véritable scandale alliant tant mépris pour l’école publique que non tenue des promesses ou maltraitance institutionnelle pour les équipes pédagogiques.
Comment peuvent-ils maintenir la fermeture d’Ecluses Saint-Martin ? Leur seul objectif : faire perdre son demi-poste de décharge à la directrice et préparer la fermeture de l’école. Quand on veut tuer son chien, on explique qu’il a la rage !
Comment peuvent-ils maintenir les fermetures à Martel ou Chabrol alors qu’ils s’étaient engagés à ne pas fermer de classes dans la même école deux années de suite. Les promesses n’engagent en effet que celles et ceux qui y croient !
Comment peuvent-ils maintenir des fermetures de classes à Legouvé, Louis Blanc ou Récollets, dans ces établissements qui accueillent chaque année plusieurs enfants à la rue, qui ne sont jamais pris en compte dans les statistiques, si chers au rectorat ?
Comment peuvent-ils maintenir une fermeture de classes à Parmentier quand on connaît l’IPS (indice de position sociale) de l’école et le besoin que les enfants ont avec leurs enseignants pour réussir à avancer et aller vers l’émancipation, rôle premier de l’école ?
Comment peuvent-ils maintenir la fermeture à Léon Schwartzenberg alors qu’un immeuble de 83 logements (uniquement des grands logements familiaux) sera livré cet été face à l’école ! La Mairie s’y est engagée : une centaine d’enfants vont emménager dans cet immeuble en septembre ! Le risque avec cette fermeture de classe est qu’il y ait 35 élèves par classes à Léon Schwartzenberg !
La réalité est que la baisse démographique n’est qu’un prétexte ! Nicole Belloubet ferme des classes dans tous les départements français et nous le voyons bien avec l’exemple de Schwartzenberg : familles ou pas, enfants ou pas, ça ne change rien. Ils ont un objectif : casser l’école publique. Cet objectif, ils le suivent méthodiquement et ne veulent pas dévier de leur route. L’avenir de l’enseignement, ce serait Stanislas et pas Schwartzenberg !
Et bien non, quinze fois non ! Que nenni ! Les communistes, élu.e.s et militant.e.s, ne laisseront pas faire. Nous continuerons la bataille aux côtés des parents d’élèves pour exiger que nos classes restent ouvertes, que nos enfants gardent des conditions d’apprentissage bonnes.
Nous continuerons notre lutte pour l’école publique ! Nous ne l’abandonnerons pas aux mains de celles et ceux qui n’y croient plus et qui veulent en faire une entreprise comme une autre !
Adjoint à la Mairie du 10ème, en charge du logement et de la mémoire.