Depuis plusieurs années, les communistes du 10ème, avec l’association « Non au CDG Express », s’opposent au projet de liaison directe entre la Gare de l’Est et l’aéroport Charles de Gaulle.
Plusieurs raisons à cette opposition : le prix du trajet (29 €, sans possibilité de carte Navigo), le fait que le train ne dessert aucune ville de Seine-Saint-Denis, le coût du projet (plus de 2 Mds €), les nuisances occasionnées pour les riverains, le nombre limité d’utilisateurs de ce train (17 000 par jour contre 900 000 pour le RER B).
En décembre, Anne Hidalgo s’est dite opposée à cette liaison. Valérie Pécresse prétend privilégier le RER B, mais refuse dans le même temps de demander l’arrêt du projet. Sous la houlette de Didier Le Reste, Conseiller de Paris PCF et Président de l’association Non au CDG Express, plus de 100 syndicalistes, responsables associatifs et politiques (PCF, FI, EE-LV, PS, UDI, LR) ont écrit au Préfet pour demander l’arrêt des travaux.
Pourtant, le gouvernement s’entête. Elisabeth Borne et Benjamin Griveaux défendent d’arrache-pied ce projet qui vise à valoriser Aéroports de Paris en vue de sa privatisation. Entre cette dernière et celle envisagée de la Gare du Nord au profit d’Auchan immobilier, le CDG Express est la troisième roue du carrosse du rêve exprimé à voix haute par Benjamin Griveaux, candidat à la Mairie de Paris, de créer une city parisienne !
Le porte-parole du gouvernement a même osé prétendre que le CDG Express serait utile aux travailleurs de l’aéroport. Décidément, aucun mensonge ne l’arrête ! Les travaux devaient être lancés à Mitry-Mory en février 2019. Mais depuis plusieurs semaines, les habitants et la Maire PCF s’opposent et bloquent l’accès au chantier. La lutte continue !