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Le samedi 24 décembre, un grand rassemblement s’est tenu place de la République pour dénoncer ce nouveau crime raciste. Plusieurs organisations politiques étaient présentes. Sur la photo, intervention de Pierre Laurent, Sénateur communiste de Paris, avec à ses côtés Elie Joussellin, maire-adjoint du 10ème
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Le 23 décembre, devant le centre culturel kurde de la rue d’Enghien, une fusillade a éclaté faisant 3 victimes Kurdes. L’auteur du crime a été arrêté. Il s’agit d’un récidiviste qui déclare avoir agi par racisme. Pour les responsables du Conseil démocratique kurde, il pourrait s’agir d’un acte de terrorisme anti-kurde s‘inscrivant dans une démarche politique plus large.
A la veille de Noel, un nouveau crime vient d’endeuiller la communauté kurde. Il est intervenu devant le Centre culturel kurde, situé rue d’Enghien dans le 10ème arrondissement. Le bilan fait état de trois morts dont des responsables du Centre démocratique kurde. Notre colère et notre indignation sont à leur comble.
Ce nouveau drame intervient quelques jours avant la commémoration, prévue le 7 janvier, en hommage aux 3 militantes kurdes assassinées, il y a dix ans, dans notre arrondissement également. Ce rassemblement annuel a pour objectif de faire la vérité sur les véritables commanditaires de l’assassinat de ces 3 femmes. Le PCF continue d'exiger la levée du secret défense pour qu’enfin justice soit faite et que la vérité éclate sur la probable implication directe de l’Etat turc.
Depuis des mois, les élus communistes ne cessent d’alerter sur les menaces qui pèsent sur les Kurdes de France et d’Europe. L’État turc fait circuler, en toute impunité, des listes de militants à abattre. Des membres des services secrets turcs et d’organisations paramilitaires d’extrême droite comme « Les Loups Gris » menacent les Kurdes et s’en prennent à leurs centres culturels en toute impunité.
Le Président turc Erdogan, celui-là même qui soutenait les organisations djihadistes et continue à leur apporter sa protection, vocifère contre les Kurdes et exige leur extradition dans un chantage éhonté.
Dans un tel contexte de déchaînement de haine et de violence, les responsables du Conseil démocratique kurde en France sont convaincus que ce nouveau triple assassinat est plus qu’un crime raciste perpétré par un individu détraqué, mais un véritable acte terroriste anti-kurde s’inscrivant dans une démarche politique plus large.
Les communistes renouvellent leur total soutien au peuple kurde qui lutte pour la liberté, l’égalité et le progrès humain, et ce face à l’obscurantisme djihadiste. Ils appellent à participer au rassemblement du 7 janvier, devant la Gare du Nord, pour exiger que le gouvernement français lève le secret défense afin que la justice et la vérité soient faites sur ces crimes.