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Intervention d’Alain Lhostis, lors de la cérémonie attribuant le nom de Catherine Lagatu à la piscine Parmentier en présence de Rémi Féraud et de Marie-Thérèse Eychart, adjointe communiste au maire du 10ème.
Le 12 septembre, s’est déroulée une cérémonie officialisant l’attribution du nom de Catherine Lagatu à la piscine du 157 avenue Parmentier. La nouvelle plaque a été dévoilée par le maire en présence des élus du 10ème et des responsables de la direction de la jeunesse et des sports de la ville de Paris.
Lors de son intervention, Alain Lhostis, conseiller de Paris, a rappelé que la proposition d’attribution du nom de Catherine Lagatu à un équipement de l’arrondissement avait été formulée par les élus communistes lors de la réunion du Conseil d’arrondissement du 3 novembre 2011. Proposition qui a été adoptée en juin dernier par le Conseil de Paris. Il s’est réjoui de cette initiative qui constitue un hommage à une femme exemplaire.
Le premier engagement de Catherine Lagatu fut dans la Résistance, dans sa Bretagne natale. Après la guerre, elle adhère à la CGT, puis au PCF. En 1950, elle s’installe à Paris et enseigne au collège du quai de Jemmapes, devenu aujourd’hui Lycée professionnel Marie Laurencin. En 1954, après le décès d’Alban Satragne, élu communiste du 10ème, elle devient conseillère de Paris. Réélue en 1959, elle siègera au Conseil de Paris jusqu’en 1965. Ensuite de 1968 à 1977, elle est élue au Sénat.
C’était une élue de terrain, proche des gens et à leur écoute, respectée même par ses adversaires politiques. Grâce à sa ténacité, de nombreux équipements de l’arrondissement ont vu le jour : l’école Parmentier et sa piscine attenante, la Maison des jeunes Château Landon et sa piscine, la poste centrale Alban Satragne…
Les communistes de l’arrondissement conservent de Catherine Lagatu l’image d’une militante exemplaire, désintéressée et défendant l’intérêt général et au service des plus défavorisés.