Article de Vie locale - Publié le Jeudi 17 Juillet 2014

Pour l'arrêt des frappes sur Gaza !

Le conflit israélo-palestinien, vieux de 66 ans, est reparti de plus belle après le meurtre de trois jeunes israéliens et d'un jeune palestinien. Aujourd'hui, près de 600 palestiniens ont été tués. Ce n'est un conflit ni religieux, ni ethnique, mais bien politique. Seule une réponse politique peut y être apportée : deux Etats l'un à côté de l'autre dans les frontières de 1967.
  • Raphaëlle Primet, conseillère de Paris communiste, à l'un des deux rassemblements auxquels le PCF a appelé à Paris pour exiger la fin des frappes sur Gaza et la reconnaissance de l'Etat palestinien au côté de l'Etat israélien.

Juillet 2014 aura été un nouveau mois de sang au Proche-Orient, comme novembre 2012, comme août 2008... Inlassablement, ces terres prennent feu et des massacresse répètent.
 
Le 30 juin dernier, le corps de trois jeunes israéliens, assasinés, sont retrouvés. Ils avaient été enlevés début juin. Le PCF a immédiatement condamné la mort de trois jeunes.
 
Le gouvernement israélien a répondu au crime par le crime. La bande de Gaza s'est embrasée. Aujourd'hui, ce sont près de 600 gazaouis qui ont trouvé la mort face à Tsahal. Dans un vœu au Conseil de Paris, Raphaëlle Primet, conseillère communiste de Paris, déclarait que "l'acte de punir collectivement est, je vous le rappelle, considéré comme un crime au regard de la convention de Genève. Il faut dire non à la loi du Talion".  Elle rappelle l'engagement pris  par de nombreuses personnalités internationales comme Desmond Tutu ou Christiane Hessel pour soutenir la campagne de libération de Marwann Barghouti et des prisonniers politiques palestiniens. Interpelant la communauté internationale, elle ajoute que "nombre d’Israéliens et de Palestiniens veulent en finir avec ce conflit et vivre dans la paix et la justice sociale. Comme elle le fit pour l’apartheid en Afrique du Sud au début des années 90, la communauté internationale doit appliquer les sanctions et les condamnations politiques et économiques requises contre l’Etat d’Israël."
 
Pour le PCF, il ne s'agit en rien d'un conflit religieux ou ethnique mais bien d'un conflit politique entre une puissante occupante et un pays occupé.L'objectif  d'Israël est de briser l'unité palestiniennnne récemment retrouvée. Le PCF demande l'arrêt immediat des frappes, la reconnaissance d'un État palestinien au côté d'un État israélien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale et la fin de l'alignement du gouvernement français sur le gouvernement israélien. Il est également urgent que l'occupation des territoires palestiniens prennet fin et que le blocus de Gaza soit levé...
 
Il est insupportable que le président de la République, oubliant ses promesses de campagne de reconnaissance de l'Etat palestinien, ait justifié l'intervention massive d'e l'armée israellienne au prétexte qu'Israel "avait le droit de se défendre". Se défendre pour Israel aujourd'hui, c'est arrêter la guerre. Nous nous félicitons d'ailleurs que le parti communiste israélien, dans un communiqué, "exprime sa colère et sa condamnation ferme de la guerre terroriste vicieuse et meurtrière que mène le gouvernement israélien contre le peuple de Gaza et les arabo-palestiniens plus largement ces derniers jours". 
 
Le PCF, avec l'ensemble du collectif "Pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens", appelle à la mobilisation pour la défense du peuple palestinien : ce mercredi 23 juillet, à 18h30, une manifestation est prévue au départ de Denfert-Rochereau !