Article de Vie locale - Publié le Lundi 23 Avril 2018

Préemption d’un hôtel meublé de la rue D’Aix

  • Hôtel du 4 de la rue d'AIX 23 avril 2018 img_7349.jpg

    La ville vient de préempter cet hôtel meublé au 4 de la rue d’Aix. Dans le but de réaliser une opération spéculative, le propriétaire avait tenté en 2015 d’expulser de façon totalement illégale les résidents. Mais ceux-ci ont résisté et demandé le soutien de la mairie, en particulier de l’adjoint communiste au logement, Dante Bassino.

  • Dante Bassino hôtel de la rue d'Aix  Avril 2015 dscn1168_1.jpg

    En 2015, Dante Bassino, adjoint communiste en charge du logement, a apporté son soutien aux locataires de la rue d’Aix et rappelé au propriétaire de l’hôtel les obligations légales à respecter.

Dans le cadre de la lutte contre les hôtels insalubres, souvent tenus par des marchands de sommeil, la ville de Paris vient de préempter un hôtel meublé au 4 rue d’Aix. Lors du Conseil d’arrondissement du 16 avril, Dante Bassino, adjoint PCF au logement, s’est vivement réjoui de cette décision.

Il connaissait bien cet hôtel meublé (28 chambres) dont le propriétaire avait tenté au printemps 2015 de chasser les résidents, dont la plupart habitaient à l’année, pour réaliser une opération spéculative. Certains, apeurés à la suite d’intimidations, étaient partis mais une quinzaine d’autres avaient résisté et contacté l’adjoint communiste afin de faire valoir leurs droits.  

Dante Bassino s’était rendu sur place afin de rappeler au gérant ses obligations légales et avait fait intervenir le commissariat. Les habitants avaient été alors rétablis dans leur bon droit.

Contrarié dans ses projets, le propriétaire a décidé de vendre, permettant ainsi à la ville de préempter l’immeuble en vue de réaliser un programme de logements sociaux qui sera mis en œuvre par le bailleur social Paris Habitat.  Ce projet s’inscrit dans la volonté de poursuivre l’action de lutte contre l’insalubrité, tout particulièrement des hôtels meublés, et constitue une nouvelle opportunité pour développer la part de logements sociaux de l’arrondissement qui compte encore 5 250 demandeurs.