Vendredi 12 avril, plusieurs dizaines de communistes étaient présents devant le siège d’UBS au 42/44 rue de Washington (8ème), une banque spécialisée dans la gestion des grandes fortunes. Pierre Laurent a pris la parole pour dénoncer le rôle des grandes banques qui favorisent l’évasion fiscale vers les paradis fiscaux. Ces banques et les entreprises du CAC 40 ont ouvert près de 1 500 filiales dans les paradis fiscaux. Elles privent ainsi notre pays de 50 à 60 milliards d’euros chaque année.
La solution, ce n’est pas seulement la moralisation de la vie politique, réduite au seul contrôle accru, certes nécessaire, du patrimoine des élus et des ministres. Pierre Laurent propose de s’en prendre à la domination de la finance et des marchés financiers qui pèsent sur tout notre système économique et social. Cela suppose une réforme fiscale d’ampleur, un contrôle public et démocratique sur les banques, le crédit et la monnaie. Il demande de suspendre immédiatement le débat parlementaire sur l’ANI (le soi-disant accord pour la sécurisation de l’emploi, inspiré par le MEDEF) et de mettre à l’ordre du jour un débat sur la lutte contre l’évasion fiscale, aussi bien frauduleuse que « légale ».