Article de Vie locale - Publié le Samedi 10 Juin 2017

Rassemblement devant le conseil des prud’hommes du 10ème arrondissement contre le projet Macron de casse du code du travail 

  • Intervention de Didier Le Reste, candidat dans la 5ème circonscription, au côté de Pierre Laurent, devant le Conseil des Prud’hommes, rue Louis Blanc dans le 10ème arrondissement. Une première initiative pour s’opposer au projet de casse du code du travail, en préparation par le nouveau gouvernement.

  • Intervention de Didier Le Reste, candidat dans la 5ème circonscription, au côté de Pierre Laurent, devant le Conseil des Prud’hommes, rue Louis Blanc dans le 10ème arrondissement. Une première initiative pour s’opposer au projet de casse du code du travail, en préparation par le nouveau gouvernement.

Le 1er juin, le PCF a lancé sa campagne « l’été, c’est pas fait pour casser le code du travail ». Le rassemblement s’est tenu devant le conseil des prud’hommes de la rue Louis Blanc, dans le 10ème arrondissement de Paris. Des militants arborent des pancartes : « Un code du travail par entreprise, c’est comme un code de la route par rue ». Une formule qui résume bien le projet de détricotage du code du travail que prépare le nouveau gouvernement. C’est face à cette juridiction symbolique, fragilisée par la loi El Khomri, que Didier le Reste, candidat communiste de la 5e circonscription de Paris, est intervenu en premier. Il a rappelé comment Emmanuel Macron compte pousser au bout la logique qui a guidé la loi travail, pourtant rejetée massivement par les Français. « Le président de la République veut poursuivre la démolition des droits des salariés entamée sur le temps de travail au cours du quinquennat Hollande, en l’étendant à toute l’organisation du travail. Et au pas de charge ! » alerte l’ancien secrétaire général de la CGT cheminots.

« Le patron du MEDEF applaudit à tout va et piaffe d’impatience » lance Didier le Reste sous les applaudissements. « Si on laisse faire ce gouvernement, il sera fort avec les faibles et faibles avec les forts » avance le candidat, qui compte proposer l’abrogation de la loi El Khomri s’il est élu, « car on ne négocie pas les reculs sociaux ! ». « L’idée d’une majorité absolue pour Macron me rend malade, glisse un militant. Leur projet était minoritaire, et voilà qu’ils vont avoir les mains libres pour tout casser pendant les vacances ».

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, indique que la campagne va s’amplifier dans les semaines qui viennent, avec l’objectif d’empêcher la mise en œuvre des ordonnances. Il précise : « Vous pourrez compter sur les députés communistes pour s’opposer aux ordonnances Macron. Nous sommes en effet face à un choix de société : soit l'asservissement au travail et la précarité à vie, soit une vie digne faite d'un travail reconnu, correctement payé avec un bon salaire, permettant le droit au repos et aux vacances pour tous ».

Le rassemblement s’est poursuivi par une déambulation le long du Canal Saint-Martin, avec une distribution de tracts et des échanges avec les promeneurs et les habitants du quartier. Une occasion de rappeler que la présence de députés communistes à l’Assemblée sera un atout pour mener une bataille résolue contre les projets de reculs sociaux qui menacent le monde du travail.