Cette rentrée a d’abord été marquée dans l’arrondissement par l’inauguration de la « rue aux écoles » devant l’école polyvalente de Belzunce. La portion de rue située devant l’école est devenue totalement piétonne et 3 grandes jardinières ont été créées au milieu de la rue, après l’enlèvement du bitume. Les plantations seront réalisées au printemps prochain. Un aménagement réussi qu’envient d’autres écoles, mais qui, malheureusement, n’est transposable partout.
Plus généralement à propos de l’évolution des effectifs accueillis dans les maternelles et les élémentaires, on constate une nouvelle baisse du nombre d’élèves scolarisés dans la plupart des écoles de l’arrondissement. Ces 5 dernières années, le 10ème a perdu 1 200 élèves. Ce recul a amené le Rectorat à fermer des classes et la municipalité à revoir les périmètres de certaines écoles de l’arrondissement.
Par ailleurs, il faut souligner un autre sujet de préoccupation, à savoir l’insuffisance de moyens au niveau des services de santé scolaire : la ville rencontre de grandes difficultés à recruter des médecins et tente de compenser en embauchant des infirmières. Cette situation entraine des retards à prendre à charge le traitement des dossiers de projets d’accueil individualisé pour des enfants atteints de trouble de santé, ainsi que celui relevant des démarches auprès de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées). Le groupe communiste de Paris a alerté la Maire sur cette question à plusieurs reprises, ainsi que sur la nécessité de renforcer le nombre d’agents spécialisés des écoles maternelles (ASEM).
Enfin, concernant les collèges, la rentrée a été marquée par une action revendicative de l’équipe enseignante du collège Françoise Seligmann demandant le classement de leur établissement en Réseau d’Education Prioritaire (REP). Cette mesure avait été promise en 2013, mais n’a toujours pas été mise en œuvre. Cette demande est totalement justifiée, car la quasi-totalité des élèves qu’il accueille proviennent d’écoles élémentaires classées en REP. Les parents d’élèves soutiennent cette revendication qui pérenniserait les moyens humains et éducatifs supplémentaires et permettrait aux enseignants de bénéficier des contreparties spécifiques aux établissements classés en REP. Lors du conseil d’arrondissement du 27 septembre, un vœu a été adopté demandant au Rectorat son inclusion sans plus attendre dans le Réseau d’Education Prioritaire.