Article de Vie locale - Publié le Samedi 10 Août 2013

Retraites : sortir de la logique des réformes mises en place par la droite depuis 20 ans

Le gouvernement prépare une nouvelle réforme des retraites qui devrait s’inspirer des recettes des trois précédentes réformes de droite qui ont réduit les droits à pensions de plus de 30%. Une riposte d'envergure se prépare.
  • Lors de la manifestation du 7 septembre 2010, l'un des mots d'ordre mis en avant concernant le financement des retraites, toujours d'actualité!

A la rentrée, le gouvernement s’apprête à lancer une nouvelle réforme des retraites qui devrait s’inspirer des recettes des précédentes réformes de droite de 1993, 2003 et 2010. Voir les explications de cette réforme et les propositions du Parti communiste dans la vidéo jointe.

A l’appel de l’intersyndicale CGT, FO, FSU et SUD, une manifestation est déjà prévue le 10 septembre pour s’opposer à une nouvelle réforme qui rallonge la durée de cotisation ou retarde l’âge de départ à la retraite. Le retour à la retraite à 60 ans, la revalorisation des retraites les moins élevées, la prise en compte des années de formation ou d’étude, la prise en compte de la pénibilité du travail sont les priorités d’une vraie réforme de gauche.

Il est possible de garantir un financement pérenne de notre régime de retraites. Parmi les mesures à prendre, l’une des premières serait de supprimer les exonérations de cotisations sociales patronales qui ont coûté 290 milliards d’euros en 20 ans et ont fait preuve de leur inefficacité en matière d’emploi. Il faudrait également créer une cotisation sociale additionnelle sur les revenus financiers qui échappent aujourd’hui aux prélèvements sociaux, alors qu’ils se développent contre l’emploi.

En effet, ce qui plombe les entreprises, ce n’est pas le coût du travail, c’est le coût du capital. Les entreprises françaises paient chaque année deux fois plus de charges d’intérêt et de dividendes que de cotisations sociales patronales. Un véritable cancer financier qui réduit les emplois et ronge les recettes de notre système de protection sociale.