Article de Vie locale - Publié le Samedi 15 Juillet 2017

Soutien aux salarié-e-s de l'Hippopotamus du bd Saint Denis !

  • Hippopotamus 15 juillet 2017

    Les salarié-e-s de l’Hippopotamus du boulevard Saint-Denis sont en grève depuis le 12 juillet. Suite à la cession de leur restaurant, ils n’ont aucun engagement sur la reprise de l’ensemble des quinze salarié-e-s.

     

     

  • Hippopotamus 14 juillet 2017

    Didier Le Reste, conseiller communiste de Paris, a apporté son soutien aux grévistes dès le démarrage de la mobilisation et a interpellé la direction du groupe Bertrand qui gère l’ensemble des restaurants Hippopotamus pour exiger le respect des droits des salariés.

     

Depuis le 12 juillet 2017, les salarié-e-s du restaurant Hippopotamus, situé porte Saint-Martin, dans le 10eme arrondissement, appartenant au groupe Bertrand, sont en grève. Ils occupent leur lieu de travail, avec le soutien de la CGT. Car leur restaurant doit être prochainement cédé à un repreneur sans que les salarié-e-s n'aient aucune visibilité sur la pérennité de leurs emplois ni sur la viabilité de ce repreneur.

Il n'est pas acceptable que ces salarié-e-s, certains travaillant pour le groupe Hippopotamus depuis plus de 25 ans, ne sachent pas s'ils auront encore un travail à la fin du mois.

De plus, d’autres restaurants Hippopotamus sont également menacés à Paris. Dans une interview au Figaro en avril 2017, le PDG du groupe Bertrand affirmait qu'une vingtaine de restaurants de son groupe allait fermer.

Les salarié-e-s du restaurant de la porte Saint-Martin ont des demandes simples : que de réelles négociations soient engagées avec la direction du groupe Bertrand, tant sur la pérennité des emplois que sur les conditions de travail. Ils demandent qu'une médiation soit engagée auprès de la DIRECTTE d'Ile-de-France (direction régionale du travail et de l’emploi). En effet, la dégradation des conditions de travail due à la réduction du nombre de salarié-e-s ces dernières années a eu des conséquences graves : plusieurs salarié-e-s sont aujourd'hui suivi-e-s pour des problèmes de surmenage. Face à ces demandes, la direction refuse aujourd'hui toute négociation.

Les élu-e-s et militant-e-s PCF du 10ème arrondissement soutiennent ces salarié-e-s qui se battent pour leur dignité. Ils appellent la direction du groupe Bertrand à ouvrir de vraies négociations. Didier Le Reste, conseiller PCF de Paris, va saisir la direction du groupe. Quant à Pierre Laurent, sénateur communiste de Paris, il a posé une question écrite à la Ministre du Travail, Muriel Pénicaud, lui demandant ce qu'elle comptait faire pour rétablir le dialogue social dans l'entreprise.

Néanmoins, on peut craindre que le groupe Bertrand use du dialogue social comme la Ministre du Travail use des ordonnances pour casser le code du travail sans aucune discussion et aucune écoute des salarié-e-s et de leurs organisations syndicales.

C'est pourquoi, les communistes appellent à la mobilisation et invitent à passer soutenir les salarié-e-s sur leur lieu d'occupation, 6 bd Saint Denis. Ils en appellent également à la solidarité financière. Une caisse de grève est présente dans les locaux du restaurant.