Article de Vie locale - Publié le Mardi 4 Juin 2019

Soutien aux urgentistes de Lariboisière !

Depuis 3 mois, un vaste mouvement de colère s’est développé dans les services des urgences de nombreux hôpitaux de notre pays. Dans la nuit du 3 au 4 juin, les personnels des urgences de Lariboisière ont refusé de prendre le travail.
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    Nouvelle mobilisation des personnels des urgences de l’hôpital Lariboisière. L’engagement d’embaucher des personnels supplémentaires n’a pas été tenu par la direction de l’hôpital.

     

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    Urgences en souffrance ! Les politiques d’austérité ont dégradé les conditions de travail des personnels et la qualité de la prise en charge des patients. Une autre politique est indispensable.

Ils en sont assez de l’insuffisance de personnels, des horaires surchargés, des conditions inacceptables de travail et d’accueil des patients. La direction de l’hôpital s’était engagée à procéder à des embauches au début 2019, mais l’engagement n’a pas été tenu. La Ministre, Agnès Buzyn, condamne  ce mouvement et refuse de dégager des moyens supplémentaires pour nos hôpitaux. Au contraire, les communistes demandent au gouvernement de changer de logique et d’en finir avec la politique d’austérité qui dégradent les conditions de travail des personnels et d’accueil des patients.

Communiqué du PCF 10

Dans la nuit du 3 au 4 juin 2019, les équipes de nuit des urgences de l’hôpital Lariboisière n’étaient pas présentes. Après près de trois mois de grève, elles ont refusé d’aller travailler.

Les communistes du 10ème leur apportent leur entier soutien. La Ministre de la Santé et des Solidarités, Agnès Buzyn, sur France-Inter ce matin, a désapprouvé cette action, les accusant de faire peser une charge de travail plus importante sur les autres services d’urgence des alentours.

Cet argument est fallacieux. Les personnels des urgences n’ont pas besoin qu’on leur fasse la leçon. Ils ont besoin que la Ministre les écoute enfin, deux ans après son arrivée au Ministère, trois mois après le début de la grève.

Aux urgences de Lariboisière, une patiente est morte en décembre 2018 après avoir attendu des heures. L’enquête interne a démontré que ce drame était dû à un manque de personnel. La Ministre doit maintenant s’occuper de l’hôpital public et embaucher massivement du personnel.

Dégrader les conditions de travail des salarié-e-s de l’hôpital public, c’est dégrader les conditions de prises en charge des patients : c’est ce qu’ont montré les personnels des urgences de Lariboisière hier. Ils ont eu raison.

 PCF 10

Le 4 juin 2019