Ils en sont assez de l’insuffisance de personnels, des horaires surchargés, des conditions inacceptables de travail et d’accueil des patients. La direction de l’hôpital s’était engagée à procéder à des embauches au début 2019, mais l’engagement n’a pas été tenu. La Ministre, Agnès Buzyn, condamne ce mouvement et refuse de dégager des moyens supplémentaires pour nos hôpitaux. Au contraire, les communistes demandent au gouvernement de changer de logique et d’en finir avec la politique d’austérité qui dégradent les conditions de travail des personnels et d’accueil des patients.
Communiqué du PCF 10
Dans la nuit du 3 au 4 juin 2019, les équipes de nuit des urgences de l’hôpital Lariboisière n’étaient pas présentes. Après près de trois mois de grève, elles ont refusé d’aller travailler.
Les communistes du 10ème leur apportent leur entier soutien. La Ministre de la Santé et des Solidarités, Agnès Buzyn, sur France-Inter ce matin, a désapprouvé cette action, les accusant de faire peser une charge de travail plus importante sur les autres services d’urgence des alentours.
Cet argument est fallacieux. Les personnels des urgences n’ont pas besoin qu’on leur fasse la leçon. Ils ont besoin que la Ministre les écoute enfin, deux ans après son arrivée au Ministère, trois mois après le début de la grève.
Aux urgences de Lariboisière, une patiente est morte en décembre 2018 après avoir attendu des heures. L’enquête interne a démontré que ce drame était dû à un manque de personnel. La Ministre doit maintenant s’occuper de l’hôpital public et embaucher massivement du personnel.
Dégrader les conditions de travail des salarié-e-s de l’hôpital public, c’est dégrader les conditions de prises en charge des patients : c’est ce qu’ont montré les personnels des urgences de Lariboisière hier. Ils ont eu raison.
PCF 10
Le 4 juin 2019