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Hélène Bidard, conseillère communiste de Paris, représentait Anne Hidalgo lors de cette cérémonie de pose d’une plaque commémorative à la mémoire des 3 militantes kurdes assassinées au 147 rue La Fayette. Une occasion pour exiger que la vérité soit faite sur ce triple assssinat et que justice soit enfin rendue.
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La pose de cette plaque s’est déroulée en présence d’élus de l’arrondissement et de Paris, de plusieurs organisations kurdes et de solidarité avec le peuple kurde, mais aussi de représentants des familles des victimes.
Le 9 janvier 2018, 5 ans jour pour jour après l’assassinat de Sakine Cansiz, Leyla Saylemez et Fidan Dogan, trois militantes kurdes de la paix assassinées dans le 10ème arrondissement, une plaque a été dévoilée en leur mémoire. Cette plaque a été apposée devant le 147 rue La Fayette, immeuble où le triple assassinat s’est déroulé.
De nombreux élus parisiens étaient présents lors de cette inauguration, dont Didier Le Reste, Hélène Bidard et Dominique Tourte. La pose de cette plaque était, en effet, une demande des élus communistes depuis 5 ans.
Dès le lendemain de l’attentat, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, s’était rendu sur les lieux. Ensuite, les élus PCF du 10ème arrondissement et de Paris ont déposé plusieurs vœux pour commémorer la mémoire des trois camarades kurdes. Le dernier voeu déposé en novembre 2015, co-signé avec le groupe écologiste, a permis la réalisation de cette plaque.
L’inauguration de cette plaque montre que Paris ne laissera jamais tomber dans l’oubli les attentats politiques commis sur son territoire. Les élus et militants communistes continuent de demander que justice et vérité soient rendues. Hélène Bidard, adjointe PCF à la Maire de Paris en charge de l’égalité femme/homme et des droits humains, a profité de cette inauguration pour redemander que le Président de la République reçoive les familles des victimes, jamais recues depuis 2013. Alors que l’enquête a prouvé que les commanditaires du meurtre étaient connus, la tenue d’un procès permettrait aussi de montrer qu’un attentat politique en France ne reste pas impuni. Car, outre ce cas, c’est une trentaine d’attentats politiques qui n’ont pas été élucidés depuis les années 1980 en France.
Les militants et élus PCF continueront à agir aux côtés des familles pour que la vérité éclate et que la justice soit rendue.
Communiqué des élus PCF de Paris :
5 ans après leur assassinat nous n’oublions pas Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez
Il y a 5 ans jour pour jour, le 9 janvier 2013, Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez, trois femmes militantes de la paix qui œuvraient pacifiquement pour la reconnaissance des droits politiques et culturels du peuple kurde, ont été tuées au cœur de la capitale au 147 rue La Fayette dans le 10ème arrondissement.
En novembre 2015 et en janvier 2017 les élus communistes, au conseil d’arrondissement du 10ème et au Conseil de Paris ont souhaité qu’une plaque commémorative puisse être apposée sur l’espace public en en hommage et au souvenir de ces femmes.
Alors que plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi 6 janvier 2018 à Paris pour exiger vérité et justice, c’est un geste fort de la Ville de Paris pour affirmer soutien et solidarité envers les familles des victimes et les mouvements kurdes.
Alors que le régime d’Erdogan, accueilli la semaine dernière par Emmanuel Macron, accentue sans cesse la répression et bafoue toujours plus les droits humains et la liberté d’expression, enferme journalistes, syndicalistes, magistrats, enseignants et parlementaires, la Ville de Paris s’honore de rendre hommage à celles et ceux qui luttent pour la paix et le droit des peuples face aux régimes autoritaires.
Les communistes continueront d’agir avec toutes celles et tous ceux qui demandent la vérité et qui œuvrent pour les droits humains.
Les élus communistes de Paris