Conseil d’arrondissement du 14 Avril 2013

Le pré-conseil des associations

Question de la commission solidarités inter quartiers concernant la distribution de repas sur la place de la République

Compte tenu du réaménagement de la Place de la République,  la commission rappelle que des SDF se regroupaient sur cette place et que des distributions étaient organisées à leur intention. Qu’en sera-t-il après les travaux?

OLga Trostiansky, conseillère de Paris, en charge de la santé, précise que, dès le démarrage des travaux, des réunions ont été organisées  par les 3 mairies concernées (3e, 10e et 11e) avec les différentes associations et intervenants. Les maraudes sociales ont coordonné leurs passages et la distribution de repas a été déplacée sur un autre site.La concertation se poursuit pour répondre aux besoinns de cette population en grande difficulté.

Les principales délibérations du conseil d'arrondissement

Place de la République : attribution de la dénomination « Esplanade André Tollet »

En raison de la restructuration de la place de la République et de la suppression du square « André Tollet », le maire de  Paris propose d’attribuer la dénomination  « Esplanade André Tollet » à la partie centrale de la place.

Alain  Lhostis, au nom des élus communistes, s’est réjoui  que cette esplanade, lieu de tant de manifestations pour la défense des libertés et des acquis sociaux, porte le nom d’un homme qui a combattu au risque de sa vie pour rétablir la République. Syndicaliste à la CGT-U, puis à la CGT réunifiée en 1943 et membre du PCF, André Tollet est un des principaux artisans de la Résistance nationale et parisienne. Nommé en octobre 1943 président du Comité parisien de la libération, il est l’un des instigateurs de l’insurrection qui permet à Paris d’être libéré par ses habitants. Il deviendra le premier magistrat de la capitale libérée. Un hommage pleinement justifié. Délibération adoptée.

Place de la République : avenant au marché de travaux d’infrastructures de voirie

Il s’agit de prendre en compte des sujétions imprévues imposées par la Préfecture de police, la RATP et l’Architecte des Bâtiments de France, et de réaliser un ensemble de travaux supplémentaires non prévus initialement. Le coût supplémentaire s’élève à 1 541 396 € TTC, portant le coût total à 6 733 954 € TTC, soit une augmentation de 29,7% par rapport au marché initial. Ces travaux supplémentaires ne remettent pas en cause la date de livraison de l’aménagement de la place prévue pour la mi-juin 2013. Délibération adoptée.

Dénomination « Marie Paradis » attribuée au gymnase Saint Lazare

Ce nouveau gymnase, situé au cœur de l’ancien hôpital Saint Lazare, a été achevé en février 2013 et a ouvert ses portes au public depuis cette date. Il comprend un gymnase de type B (30m X 20m), une salle de danse et un mur d’escalade. Ce dernier équipement est en lien avec le choix de l’appellation retenue : Marie Paradis, née en 1778 à Chamonix a été la première femme à escalader le Mont-Blanc, un 14 juillet, 20 ans après la prise de la Bastille.  Délibération adoptée.

 Garantie d’emprunt à contracter par la RIVP

Cette garantie concerne les travaux d’aménagement des locaux de la MDEE (Maison des entreprises et de l’emploi) située au 209/213 rue La Fayette.

Lancement d’un marché de pose et dépose de corbeilles de rue

Poursuivant sa politique de mise en valeur de l’espace public, la ville de Paris a notifié à l’entreprise SERI un marché pour la fourniture d’un nouveau modèle de corbeilles de rue de type « porte sacs », remplaçants les modèles actuellement utilisés. La délibération proposée vise à autoriser le lancement d’un marché pour les opérations de pose et de dépose des corbeilles de rues (volume évalué à 10 000 corbeilles).  Le remplacement progressif des corbeilles est prévu au dernier trimestre 2013. Délibération adoptée.

Autorisation de signature de conventions d’occupation des salles de la mairie du 10ème

Le maire d’arrondissement est autorisé à mettre à disposition les 8 salles de la mairie, soit à titre gracieux (en particulier pour les associations, établissements d’enseignement, institutions et acteurs de la vie économique locale), soit à titre payant selon un barème tenant compte de la taille des salles, de la durée d’occupation et des jours choisis. Les modalités d’occupation seront précisées dans une convention signée entre la mairie du 10ème  et le bénéficiaire.

Subventions en faveur de 5  associations de jeunesse

Celles-ci interviennent dans les quartiers « Politique de la ville » et s’adressent aux parisiens de 13 à 30 ans.

  • 1 500 € en faveur de la compagnie Niaba, pour son action d’initiation au spectacle de l’Afrique de l’Ouest ;
  • 2 000 € en faveur de l’ACORT pour son action « Prévention et insertion jeunes » ;
  • 2 000 en faveur de l’association Colombus, pour la 4ème édition du festival Tobina ;
  • 5 000 € en faveur de l’association Cochenco, pour son action »DAT(A) Place 2013 », projet de réflexion sur l’aménagement d’une place.
  • Subvention de15 000 € en faveur de 5 associations agissant au titre des droits de l’homme et de la lutte contre les discriminations : il s’agit des associations suivantes : l'Association Espace universel pour son projet «Les discriminations, mieux comprendre pour mieux agir », la FASTI (fédère 60 associations de solidarité avec les travailleurs immigrés) pour ses formations relatives à la lutte contre les discriminations, l'association Copoeira Viola pour ses ateliers d’éducation contre le racisme, l'association FTCR pour ses actions de sensibilisation à la lutte contre les discriminations et l'’ACORT pour ses actions de lutte contre le racisme, de xénophobie et de sexisme.

Subvention de 1 060 409 € en faveur de 39 salles parisiennes de cinéma indépendantes et classées Art et essai, dont 3 dans le 10e 

  • 14 000 € en faveur du Brady
  • 34 195 € en faveur de l’Archipel
  • 20 000 € en faveur de Ciné Louxor

Autres subventions accordées par la ville

  • 98 388 € en faveur de l’association «Les petits lardons », pour le fonctionnement de sa crèche parentale en 2013. Elle est située au 20, rue des Ecluses Saint Matin et a une capacité d’accueil de 24 places.
  • 2 700 € en faveur de l’association « Histoire et vies du 10ème », société historique de l’arrondissement. Elle contribue à la mémoire du 10ème en constituant un fonds documentaire iconographique, édite un bulletin historique et organise des expositions, des conférences, des visites commentées…
  • 3 000 € en faveur de l’association «assemblée citoyenne des originaires de Turquie » (ACORT)  pour son action de médiation scolaire et l’organisation de rencontres familles et établissements scolaires.
  • 2 000 € en faveur de l’association «Espace d’accueil, d’animation interculturelle et sociale », dit « Espace universel », pour ses activités de médiation scolaire, visant à rapprocher les parents des institutions scolaires.
  • 34 000 € en faveur de l’association Le Temps des rues pour l’organisation de la 16ème édition du festival des arts de la rue, intitulé Printemps des rues et prévu du 18 au 20 mai dans le 10ème
  • 1 500 € en faveur de l’AFEV (association de la fondation étudiante pour la ville) afin de mobiliser des étudiants bénévoles dans des actions de solidarité dans les quartiers en difficulté.
  • 1 500 € en faveur de l’association Andes diffusion afin de mener une action festive et de découverte de la culture bolivarienne dans le quartier de la Porte Saint Denis.
  • 2 000 € en faveur de l’association Aires 10 pour l’organisation de manifestations, dont un carnaval.

 

Les voeux

Il s’agit de 2 vœux présentés par les élus communistes :

Vœu concernant le 2 rue de Valenciennes

Cet immeuble  de bureaux de 1400 m², vide depuis 2 ans est occupé depuis la fin 2012 par des familles en attente de logements. Le propriétaire a déposé le 25 mars une déclaration d’intention de vente. Les élus communistes demandent à la ville de Paris d’exercer son droit de préemption pour y réaliser des logements sociaux. Le maire du 10ème se dit favorable à cette préemption, mais précise que cela représente un investissement lourd pour la ville. Vœu adopté.

Vœu relatif aux missions de bailleur social de l’OGIF

Cette société dispose d’un patrimoine de plus de 31 000 logements principalement en Ile de France, destinés à des salariés d’entreprises cotisant au dispositif Action Logement (Anciennement 1% logement). A ce titre, l’OGIF bénéficiant d’aides de l’Etat pour leur construction, exerce une mission de bailleur social. Or les locataires  du 14 rue du Terrage viennent d’être mis en demeure par l’OGIF d’accepter des hausses de loyers, lors du renouvellement de leur bail, atteignant parfois 30%, voire plus. Les élus communistes demandent au Maire de Paris d’intervenir auprès de la Ministre du logement pour qu’elle rappelle à l’OGIF sa mission de bailleur social et que les locataires ne soient pas soumis à des hausses de loyers supérieures à l’indice de référence des loyers (IRL). Vœu adopté.