Informé de la mise en vente par la Poste de l’immeuble du 38 bd de Strasbourg, Alain Lhostis, au nom des élus communistes du 10ème diffuse aussitôt un communiqué de protestation. A l'initiative de la section PCF et des syndicalistes de la CGT, un rassemblement est organisé le 12 septembre devant le bureau de poste. Puis une pétition demandant le maintien du bureau de poste et la création de logements sociaux est lancée. Elle reçoit un accueil très favorable auprès des usagers et des personnels.
Pour bloquer cette opération spéculative et obtenir le maintien des activités postales dans ce quartier, les élus communistes déposent, lors de la réunion du Conseil d’arrondissement du 7 octobre, un vœu demandant à la ville de préempter l’immeuble. A cette occasion, le maire annonce que, suite à des discussions avec la direction de la Poste, celle-ci s'est résolue à annuler sa déclaration d’intention d’aliéner (DIA), procédure indispensable à la vente de l’immeuble qui laisse 2 mois à la municipalité pour exercer ou non son droit de préemption.
Un recul qui a été rendu possible grâce à la mobilisation des usagers et des postiers. La direction de la Poste s’est engagée à déposer une nouvelle DIA qui ne concernerait pas les locaux du bureau de poste accueillant le public. Elle s’est également engagée à ce que, dans la restructuration des locaux, un quota minimum de 25% de logements sociaux soit acté et réalisé. Mais le respect de ces engagements nécessite de rester encore vigilants.