Telle est la logique du gouvernement sous l’impulsion du Président Macron. Les « réformes » qui se succèdent s’attaquent au soi-disant « coût du travail » et visent toutes à casser notre modèle social et à affaiblir nos services publics au profit des marchés financiers.
Après l’amputation des ressources du logement social, le gouvernement prépare le démantèlement de la SNCF, solution qui a conduit à un fiasco dans les pays où elle a été mise en œuvre.
Suite à la hausse de la CSG qui ampute les pensions des retraités, le gouvernement s’en prend maintenant aux chômeurs accusés de frauder. Un rappel : seuls 42% des chômeurs sont indemnisés sur les 6,6 millions d’inscrits, sans compter les 2 millions de citoyens qui n’entrent pas dans les statistiques (jeunes, autoentrepreneurs…). De plus, la fraude est totalement marginale : selon Pôle emploi, elle ne représente que 0,4% des cas. Mais le gouvernement décide de tripler le nombre des équipes de contrôle !
Par contre, concernant la lutte contre l’évasion fiscale qui représente annuellement une perte de 80 milliards de recettes pour l’Etat, les services de contrôle du service des impôts ont perdu 3 100 postes depuis 2010. Cherchez l’erreur !