Article de Billet d'actu - Publié le Samedi 5 Décembre 2015

Décrétons l’état d’urgence climatique !

Les déclarations des  150 chefs d’États et de gouvernements, une fois la photo symbolique prise, se sont succédées avec plus de questions que de réponses. Plusieurs chefs d’États Africains ont appelé à la solidarité en demandant que les «  pays pollueurs payent » et posé l’exigence d’un volet financier de 100 milliards de dollars destinés à aider les pays en développement et les plus vulnérables.

L'enjeu de la transparence des engagements a également été abordé. Mais  le caractère juridiquement contraignant de l'accord semble quasiment mort-né après la confirmation de Barak Obama pour les USA d'en refuser le principe. Or les promesses ne suffisent pas !

La revendication portée par les représentants  latino-américains de la création d'un Tribunal international de justice environnementale sous l'égide de l'ONU mérite d'être sérieusement examinée.

 Au fond il s'agit de dire dans quelle civilisation nous voulons vivre: celle de la poursuite de l'accaparement de 50% des richesses patrimoniales par 1% de la population mondiale ou bien celle d'un développement responsable, réduisant les inégalités, tant sociales qu'environnementales, partout dans le monde.

 Les citoyens doivent intervenir dans le débat, car ce n'est pas à eux de payer les hérésies du système consumériste et productiviste du capitalisme.