Article de Billet d'actu - Publié le Lundi 19 Octobre 2015

Mon ennemi, c'est le syndicalisme... !

Depuis son élection, François Hollande est allé de renoncements en renoncements : dès 2012 signature du pacte européen, en 2013 expulsion de jeunes scolarisés sans papiers, en 2014 abandon du repos dominical, sans compter les multiples « cadeaux » faits au patronat chaque année depuis le début de la mandature.

Dernier renoncement, ô combien symbolique, la guerre ouverte au syndicalisme ! Dès le début de l'affaire Air France, la solidarité avec une chemise déchirée plutôt qu'avec 2 900 vies brisées était consternante. Mais que dire ensuite de l'arrestation de militants syndicaux à six heures du matin, comme s’il s’agissait de dangereux terroristes ? Que dire des propos contre la CGT après son refus de participer à la conférence sociale ? De Nicolas Sarkozy qui, en 2012, faisait siffler la CGT en l'accusant d'immobilisme à François Hollande en 2015 qui fustige une CGT soi-disant attachée au "statu quo", la différence est pour le moins inexistante ! En réalité, du "mon ennemi, c'est la finance" du Bourget, on est passé trois ans plus tard à "mon ennemi, c'est la CGT !". Révoltant.

Le Front de gauche entre en campagne avec comme but de montrer qu'une politique de gauche est possible régionalement et nationalement ! Les renoncements de François Hollande ne peuvent créer que désillusions et désespoir. Au Front de gauche de montrer que la gauche n'est pas morte et qu’elle est capable d’apporter un vrai changement en France !