Article de Billet d'actu - Publié le Samedi 18 Juillet 2015

Soutenir la Grèce, c’est l’intérêt des peuples européens !

Depuis la nomination du gouvernement Tsipras en janvier, les dirigeants européens n’ont cherché qu’à poursuivre l’asphyxie financière de la Grèce. Ils voulaient la tête de Tsipras, symbole d’une alternative à l’orientation actuelle de l’UE au service des marchés financiers. Face à ce coup de force, le référendum grec s’est traduit par un rejet massif des dictats européens et la volonté de rester dans la zone euro.
Mais le 13 juillet dernier, au mépris du choix des grecs,  les chefs d'Etat de l’UE se sont ligués pour imposer à la Grèce  un nouveau plan d'austérité drastique et une mise sous tutelle de la Grèce. Alexis Tsipras a reconnu avoir signé, le "couteau sous la gorge", un accord  écartant le « grexit ».

L’accord a été validé par le parlement grec, avec les voix de l’opposition, à l’exception de quelques députés de Syriza. En France, les députés communistes/FDG l'ont rejeté également, non par défiance vis à vis de Tsipras qui conserve un large soutien de son peuple, mais parce qu’il ne permettra pas à la Grèce de sortir de la crise.

Il est urgent que les engagements pris soient mis en œuvre : déblocage des liquidités de la BCE, lancement du programme de refinancement de 80 milliards d’euros, rééchelonnement de la dette…

Alexis Tsipras seul ne peut changer l'Europe. C’est notre intérêt de le soutenir et d’œuvrer pour la victoire d'une gauche alternative dans d'autres pays européens.

Lire l'interview de Francis Wurtz qui a présidé la groupe de la Gauche unitaire au Parlement européenhttp://13.pcf.fr/73079