Article de Journal à Paris 10 - Publié le Vendredi 20 Avril 2012 - Numéro de Mai - Juin 2012

Affaire Gecina : les locataires mobilisés contre la vente à la découpe de leur immeuble

  • Le 17 avril, les élus communistes lors du rassemblement (sous la pluie !) des locataires de la Gecina, devant la Bourse, à l’occasion de l’assemblée des actionnaires.

Le 10 avril dernier au Point Ephémère, Alain Lhostis et Marie-Thérèse Eychart, élu(e)s communistes du 10e arrondissement, ont organisé une rencontre-débat avec les locataires du 166-172 quai de Jemmapes au sujet de la mise en vente à la découpe de cet immeuble.

Lors de la séance du Conseil d'arrondissement du 30 janvier 2012, ils avaient déposé un vœu  demandant que « s’ouvrent des négociations auprès de la société Gecina pour l’acquisition des immeubles concernés par un organisme public de logements sociaux. A défaut d’un accord, que la Ville de Paris préempte, y compris par lot dans le cadre du droit de préemption renforcé, ces immeubles en vue de leur rétrocession à l’un de ces organismes en vue d’y créer des logements sociaux diversifiés ».

Ce vœu a été adopté par les élus communistes et  EELV, les conseillers(ères) socialistes s’abstenant.

La mobilisation des locataires a amené la société Gecina à faire la promesse (au nom de l’acheteur, une filiale de BNP Paribas !) d’un  maintien dans les lieux, au travers d’un bail de 6 ans, pour les locataires qui le souhaiteraient.

La décision de  créer une association de locataires a été annoncée au cours de la rencontre-débat, ainsi que le lancement d’une pétition qui reprend la proposition principale des élus communistes, à savoir la préemption de l’immeuble, comme la meilleure garantie de maintien dans les lieux.

Depuis, 106 sur 139 résidents ont signé cette pétition et, le 17 avril, Alain Lhostis et Marie-Thérèse Eychart ont participé aux côtés des locataires du groupe Gecina à un rassemblement devant le Palais de la Bourse où se tenait l’assemblée générale des actionnaires de ce groupe financier.

Les élus communistes déposeront à nouveau des vœux lors des prochaines séances du Conseil d’arrondissement et du Conseil de Paris pour redemander l’intervention de la ville.