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A l'initiative de la CGT, signatures de pétitions devant le bureau de poste de la gare du Nord en présence de salariés, d'usagers du quartier et de Marie-Thérèse Eychart, élue communiste du 10e.
Relocalisé depuis 2 ans en façade de la gare, ce bureau est menacé d’une restructuration qui entrainerait une réduction considérable de son activité.
Rien ne justifie une telle décision de la direction de la poste, sinon la recherche d’économies par des suppressions d’emplois, au détriment de la qualité du service public. En effet, ce projet prévoit de supprimer les guichets financiers (qui représentent l’essentiel des activités) et de transformer ce bureau en simple boutique dotée d’un espace d’automates. Aberrant, car ce bureau est, en matière de trafic, le 2ème bureau parisien avec une moyenne de 1 820 usagers par jour (toutes opérations confondues). C’est aussi celui qui a le plus fort taux d’accueil d’usagers venant pour le versement de prestations sociales. Il est également celui qui traite le plus grand nombre de mandats « Western Union » en France.
Autre conséquence de ce projet, les habitants du quartier seraient orientés vers le bureau Paris Magenta (Alban Satragne), plus éloigné ou d’autres qui sont déjà surchargés.
Cette politique de recherche de rentabilité, au sacrifice de l’emploi, n’est pas le fruit d’une initiative personnelle d’un responsable local. C’est la conséquence de la décision prise en 2009 par le gouvernement de transformer La Poste en société anonyme et d’ouvrir son capital aux marchés financiers.
Les personnels ont lancé une pétition pour dénoncer ce projet et exiger des emplois et le maintien de tous les guichets dans ce bureau de poste. Les élus communistes ont déposé un vœu lors du Conseil d’arrondissement du 12 mars demandant au maire d’intervenir auprès du directeur de la Poste du 10ème pour qu’il renonce à ce projet.