Ces dernières semaines, la presse a largement repris les constats d’études d'organismes officiels qui confirment que, contrairement à une idée répandue, l’offre en médecins généralistes et spécialistes à Paris, sans dépassements d'honoraires et tout spécialement dans le Nord-Est parisien, est inférieure à la moyenne nationale dans les 10ème, 18ème et 19ème arrondissements. Les urgences hospitalières croulent sous l’affluence de personnes ayant besoin d’une simple consultation médicale.
L’étude commanditée par la Ville de Paris abonde en ce sens, mais, curieusement, propose de fermer deux centres municipaux (11ème et 18ème) sans qu’aucune alternative ne soit envisagée. Et pourtant, le centre de santé municipal Marcadet dans le 18ème a vu son chiffre de patients doubler en deux ans, à la suite de sa rénovation décidée dans la mandature précédente dans laquelle Alain Lhostis, adjoint au maire de Paris, était en charge de la santé.
Les élus communistes ont obtenu un sursis pour ces deux centres pendant qu’un groupe de travail pluraliste du Conseil de Paris est chargé de faire des propositions pour apporter, du point de vue de la Ville, sa contribution à une amélioration des consultations de proximité.
Dans notre arrondissement où il n’y a pas de centre de santé municipal, les centres de santé associatifs subsistants sont tous en difficulté financière.
Les communistes et leurs élus, qui ont fait depuis longtemps le choix de cette médecine coordonnée, défendront les centres de santé municipaux et associatifs à but non lucratif de façon résolue.