Le collectif pluraliste « Non au CDG Express » a multiplié les initiatives (diffusions de tracts, communiqués, auditions parlementaires...) relayées par des interventions de parlementaires communistes à l’Assemblée Nationale et au Sénat.
Le CDG Express qui prévoit de relier la Gare de l’Est à Roissy en direct et « en aérien », en utilisant les voies de l’actuelle ligne B, sera source de nombreuses nuisances pour les territoires traversés (sonores, retards aggravés sur les lignes B et K...) sans amélioration pour les usagers quotidiens des transports franciliens.
Le prix exorbitant du trajet (24€ aller simple) ne suffira toujours pas à financer ce projet au coût pharaonique de près de 2 milliards d’euros. La commission d’enquête publique pointe d’ailleurs « qu’il est, pour elle, difficile d’apprécier le bien-fondé des dépenses ». On ne peut donc que regretter que le rapport de la commission d’enquête ait été publié après l’examen de la loi en passage accéléré à l’Assemblée Nationale !
Les différentes initiatives du collectif ont pu faire progresser l’idée que ce projet n’est pas d’intérêt général, donc pas d’utilité publique. Il y a mieux à faire avec l’argent public, d’où la nécessité et la pertinence des propositions alternatives. Afin de continuer à porter ces propositions, le collectif s’est structuré en association, avec un bureau représentatif des parties composantes du collectif (syndicats, associations, élus, citoyens...), présidé par Didier Le Reste.