« Inutiles » en mars dernier selon le gouvernement, les masques sont désormais obligatoires partout en raison de la poursuite de la pandémie. Outre les commerces et les espaces publics, ils sont maintenant obligatoires dans les entreprises et, depuis la rentrée, dans les collèges et les lycées. Cet outil nécessaire à la prévention de la contamination par la Covid 19 est désormais disponible en nombre, mais il a un coût non négligeable compte tenu de la nécessité de son renouvellement régulier.
Dès le 6 mai dernier, le journal l’Humanité avait initié une pétition pour exiger sa gratuité. A plusieurs reprises, parlementaires et militants se sont rassemblés devant le ministère de la Santé pour un « masque 100% sécu ». Le 21 juillet, le Président Macron claironnait encore que « l’Etat n’a pas vocation à payer des masques pour tout le monde, tout le temps ». Et pourtant le gouvernement est contraint de reculer et annonce l’envoi de 40 millions de masques lavables pour 7 millions de français en dessous du seuil de pauvreté. Mais il refuse toujours la gratuité généralisée, notamment pour les élèves des collèges et des lycées, obligeant les collectivités à prendre en charge cette dépense.
A Paris, en août dernier, des masques gratuits ont été distribués dans les logements sociaux à l’initiative de Ian Brossat, adjoint PCF à la Maire de Paris.
Aujourd’hui, plusieurs organisations politiques et syndicales ont rejoint cette revendication d’un masque gratuit pour tous. C’est une question de santé publique qui incombe à l’Etat et, ce, d’autant plus que la pandémie est loin d’être vaincue.