Article de Journal à Paris 10 - Publié le Mardi 19 Janvier 2010 - Numéro de Février - Mars 2010

Hôpitaux de paris : le refus des suppressions de postes

L’annonce de plus de 1 000 suppressions de postes parmi les personnels soignants dont plus de 100 emplois de médecins, a provoqué une situation inédite au sein de l’AP/HP : les appels de professeurs et de médecins accompagnés de menaces de démissions, les rassemblements et manifestations des personnels se succèdent.

A plusieurs reprises, lors de séances du Conseil de Paris ou dans des courriers adressés au Maire de la Capitale,  Alain Lhostis a alerté de la gravité de la situation de l’AP-HP, en demandant l’instauration d’un débat sur l’avenir de l’Hôpital à Paris.

Il a rappelé la nocivité de la tarification à l’activité (T2A), mode de financement de l’Hôpital qui aligne le public sur les critères du privé,  alors que ce dernier ne se voit pas imposer les mêmes obligations de non sélection des patients et des pathologies, de prise en charge des cas les plus lourds, d’accueil aux services d’urgence 24 heures sur 24… l’hôpital public assurant également la formation des médecins et la recherche.

Quant au 10ème arrondissement, il a défendu avec succès, à l’occasion de la réunion du Conseil de Paris de novembre dernier, l’amendement qu’il avait présenté et fait adopter dans le 10ème  afin que le site de l’hôpital Fernand Widal soit classé en zone urbaine de grands services urbains (zone UGSU). Ce classement permet ainsi de pérenniser l’unité de soins longue durée (USLD) de 215 lits de l’hôpital Fernand Widal, qui accueille de nombreux patients âgés en situation de dépendance, dont les familles résident dans le 10ème arrondissement.