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Hommage aux communardes en présence de Claudine Rey et Marie-Thérèse Eychart à la mairie du 10e.
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L’hommage de Claudine Rey, présidente des Amis de la commune, en présence du maire et des élus du 10ème (ici au côté de Marie Thérèse Eychart, maire adjointe en charge de la petite enfance, des Droits de l’homme et de la Lutte contre les discriminations).
Le 11 avril dernier, un hommage a été rendu aux combattantes, trop longtemps laissées dans l’ombre, que furent les communardes en 1871. Une plaque commémorative a été apposée dans la mairie du 10ème où fut créée la première grande organisation féministe : « l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés » dont le siège se situait à l’emplacement de notre mairie d’arrondissement. C’est de cet endroit que furent lancés les appels demandant aux femmes de s’organiser dans les quartiers et les ateliers pour défendre la République et la justice sociale.
Claudine Rey, présidente des Amis de la Commune (1), a rappelé le rôle méconnu des femmes pendant la Commune de 1871. Dès le 18 mars, elles s’opposent physiquement aux soldats de Thiers venus sur la butte Montmartre confisquer les canons achetés par les parisiens pour lutter contre les prussiens. Elles participent aux commissions mises en place dès le 29 mars pour gérer Paris. Elles se portent volontaires pour installer concrètement la laïcité dans les écoles, les hôpitaux. Elles se battent pour obtenir du travail pour les femmes et pour l’égalité des salaires (mesure accordée par la Commune pour les institutrices). Elles sont présentes sur les lieux de combat pour soigner les blessés, puis prennent également les armes. Au bout de la rue du Château d’eau, 52 femmes seront fusillées sur une barricade.
Cette cérémonie a été une occasion de soulever la chape de plomb qui pèse sur la Commune et de réhabiliter l’action des communardes et des communards qui ont sacrifié leur vie pour un idéal de justice sociale et de démocratie.
(1) Site : commune 1871.org