Paris fait face à un drame social aigu. De nombreux consommateurs de crack occupent l’espace public parisien, mettant leur vie en danger ainsi que celle des riverains.
Le statu quo ne peut pas être une solution. Il y a besoin de solutions face à un problème de santé publique pour pacifier l’espace public.
Les communistes du 10ème, sous l’impulsion d’Alain Lhostis, adjoint au maire de Paris en charge de la santé de 2001 à 2008, portent une politique de réduction des risques depuis de nombreuses années. Ainsi, 3 CAARUD, 1 CSAPA et une salle de consommation existent déjà dans notre arrondissement. En ce qui concerne la SCMR, un rapport de l’INSERM publié en 2021 met en avant les effets bénéfiques de cette salle.
Aujourd’hui, la Maire de Paris propose d’installer cinq sites de prises en charge pour les toxicomanes, dans les 2ème, 10ème, 18ème, 19ème et 20ème arrondissements. Les communistes soutiennent cette proposition qui doit être débattue avec la population pour faire connaître le projet précis. Le 10ème ne doit pas accueillir tous les lieux de réduction des risques, mais doit évidemment en prendre sa part.
Ces lieux de soins ont été expérimentés dans plusieurs pays comme au Pays-Bas et ont à chaque fois montré leur efficacité. Le débat doit maintenant commencer avec un préalable : avoir la volonté de trouver la meilleure solution de prise en charge pour les personnes toxicomanes tout en apaisant l’espace public.
Adjoint à la Mairie du 10ème, en charge du logement et de la mémoire.