Enfin, la salle de consommation de drogues à moindres risques (SCMR) doit ouvrir dans le 10e, à l'automne prochain sein de l'hôpital Lariboisière (avec une entrée séparée de l'hôpital).
Oui, enfin, car elle permettra d'apporter une réponse à un problème de santé et de sécurité publiques. C'est un rapport de l'Inserm qui le confirme : se basant sur les expériences qui ont déjà eu lieu dans une trentaine de pays, ce rapport montre que, dans tous les cas, ont été observées : une baisse des overdoses, une baisse des contaminations de maladies infectieuses (VIH, hépatites...), une baisse des actes d'incivilité sur la voie publique.
La SCMR sera expérimentale : un comité de suivi (composé d'associations, de riverains, y compris opposés au projet, et de l'ensemble des groupes politiques représentés au conseil d'arrondissement) sera mis en place avant son ouverture. En outre, elle fera l’objet d’une évaluation scientifique par l’Inserm qui mesurera les effets sur le plan sanitaire, social et sur la tranquillité publique.
Comme l'a rappelé Didier Le Reste, Conseiller de Paris PCF, lors d’une réunion publique à la Mairie du 10ème le 12 avril, les communistes portent depuis 2004 ce projet "de santé publique et de solidarité humaine". Les militants et élus communistes continueront à soutenir ce projet, car le rôle d'une société est bien de prévenir, d'inclure et en aucun cas d'exclure les plus vulnérables.
Après l'ouverture dans le 10e, une autre salle devrait ouvrir à Strasbourg. Alain Juppé, maire de Bordeaux, avait aussi fait part de son intérêt pour un tel dispositif, avant de se montrer bien silencieux depuis qu'il a présenté sa candidature à l'élection présidentielle !