Le gouvernement a annoncé fin août une refonte complète de la politique de la ville, comprenant une réduction des secteurs concernés. L’objectif affiché est de mettre un terme au « saupoudrage » des aides de l’Etat et de «concentrer les interventions publiques sur les territoires qui en ont le plus besoin ». On peut craindre que l’ensemble des 14 quartiers « Politique de la ville », dont les 2 qui existent dans notre arrondissement, soient écartés et ne bénéficient plus des aides de l’Etat. Pourtant personne ne peut contester l’intérêt des actions menées ces dernières années qui ont permis de favoriser le lien social dans ces quartiers très populaires où existe une grande diversité de nationalités.
Dans un communiqué du 16 octobre, Alain Lhostis, en charge de la Politique de la Ville dans l’arrondissement, souligne l’utilité des actions menées ces dernières années qui ont permis de conserver un lien social avec les familles les plus défavorisées et avec une partie de la jeunesse. En 2012, l’Etat finance 16 emplois aidés (adultes-relais recrutés parmi les habitants du quartier) et plus de 200 000 € ont été attribués pour des actions diverses (ateliers sociaux-linguistiques, accompagnement à la scolarité et à la réussite éducative, aux départs en vacances des jeunes…). Les communistes demandent au Ministre de la Ville des clarifications sur la réforme envisagée et que tous les moyens soient préservés.