Après les premières déclarations du premier ministre sur le budget en septembre, on pouvait imaginer que le combat serait dirigé en particulier contre les forces de l'argent, ceux qui tuent l'emploi et compressent les salaires. Malheureusement, malgré de timides avancées, le Medef et ses troupes ne perdent pas de plumes dans le combat.

Il aurait fallu dans un premier temps remettre en cause les procédés d'évasion fiscale qui permettent aux grands groupes de ne pas participer à la solidarité et à la redistribution nationale. Il aurait fallu intégrer les revenus du capital et travailler à la progressivité de l'impôt pour pouvoir diminuer les impôts injustes, telle la TVA.

Faute d’une véritable réforme de l’imposition des entreprises, favorisant celles qui créent de l’emploi, investissent dans la recherche, la formation et les salaires, et pénalisant celles qui préfèrent distribuer des dividendes, le gouvernement se prive des recettes nouvelles qui permettraient de financer les dépenses publiques utiles pour nos concitoyen.ne.s et de contribuer à la relance de l’économie nationale.

Sans recettes nouvelles, le gouvernement sera amené à faire des coupes drastiques à tous les niveaux : les collectivités locales, les services publics, la protection sociale vont être les premières victimes de ces restrictions budgétaires inscrites dans le traité budgétaire Sarkozy-Merkel, signé par les parlementaires socialistes et de droite.

La mobilisation citoyenne se poursuit pour construire une politique de gauche capable de nous sortir de la crise : le 14 novembre, un mouvement d'action à l'échelle européenne est organisé. Nous vous invitons à y participer.

Responsable de la section PCF du 10ème