Depuis la mise en place de l’aménagement des rythmes scolaires en 2013, sous la mandature de Bertrand Delanoë, 4 années se sont écoulées. Les interrogations et oppositions ont été fortes. 4 ans plus tard, près de 200 conseils d’école ont demandé une consultation sur l’aménagement des rythmes éducatifs.
Dès 2013, les communistes avaient formulé de fortes réserves sur cette réforme qui ne prévoyait pas les moyens nécessaires pour sa mise en place dans de bonnes conditions dans les communes les moins riches. Une réforme qui finalement était de nature à favoriser une territorialisation de l’éducation, répondant ainsi au vieux rêve de la droite de démanteler le service public national d’éducation.
Cette volonté de dénationaliser l’éducation longtemps portée par la droite est maintenant relayée par la République en marche. Les communistes continuent à demander que la question des rythmes éducatifs soit déterminée par une norme nationale, refusant que chaque école puisse choisir un mode de fonctionnement spécifique. A cette fin, ils souhaitent l’organisation d’un large débat sur ces questions et que la communauté éducative recherche l’organisation du temps scolaire qui soit la meilleure possible pour les apprentissages des élèves.