Article de Journal à Paris 10 - Publié le Dimanche 5 Avril 2015 - Numéro de Avril - Mai 2015

Régularisation de 5 coiffeurs : un premier pas vers la sortie de crise ?

  • Le 11 février 2015, la fille de Malcom X est venue rencontrer les salarié-e-s du salon de coiffure du 57 d de Strasbourg pour soutenir leurs demandes de régularisation.

     

     

L’occupation du 57 boulevard de Strasbourg se poursuit dix mois après le début de la lutte. Un rendez-vous en préfecture, en présence de la CGT, obtenu par Nicolas Bonnet, Président du groupe PCF, et Didier Le Reste a permis de premières avancées : la Préfecture a délivré des autorisations de séjour avec autorisation de travail pour 5 salariés.

 Mais, pour les 9 autres victimes, aucune solution n'est proposée. Le soutien ne cesse pourtant de s’amplifier : la fille de Malcolm X s'est rendue au salon le 11 février, faisant suite à une large mobilisation d'élus, d’associations et du collectif des cinéastes… Malgré cela, le gouvernement et la Préfecture restent sourds à la détresse des 9 coiffeuses et manucures toujours en situation irrégulière.

 Pour les communistes du 10e, tous ceux qui se sont exposés dans cette lutte doivent être protégés. Tomber dans le jeu de la division, chère aux patrons du quartier de Château d’eau, serait une faute politique.

 Dans un deuxième temps, c’est une lutte contre l’exploitation pour améliorer les conditions de travail sur l’ensemble du quartier Château d’eau qui doit être engagée. C’est le sens du vœu que les élus communistes ont fait adopter lors du vote sur le contrat parisien de prévention et de sécurité en mars 2015, proposant un plan d’action spécifique sur cette zone autour de la question du travail dissimilé.